• Coordination Nationale des Universités.






  • Rassemblement le 21 janvier à 14h30 place de la République pour un départ en manifestation en direction de Richelieu-Drouot.


    http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article3035

  • Enseignement . Retour sur les circonvolutions linguistiques ministérielles.

    Comment trouver les mots pour ne pas le dire… Deux ministres - Xavier Darcos à l’Education nationale et Valérie Pécresse à l’Enseignement supérieur - viennent de se livrer à l’exercice : contraints de suspendre leur réforme, ils ont tenté de faire croire qu’ils ne reculaient pas, tout en reculant. La palme de la tergiversation revient à Valérie Pécresse. Elle s’est battue jusqu’au bout à coup de circonvolutions, avant d’avouer, vendredi, que son décret sur le statut des enseignants-chercheurs serait tout bonnement «réécrit».

    «Conservatismes». Les temps sont durs pour les ministres zélés. Chacun dans leur style - pressé et parfois brutal pour Xavier Darcos, pressé mais plus policé pour Valérie Pécresse -, tous deux ont voulu mettre en œuvre au plus vite les réformes voulues par Nicolas Sarkozy. Certaines sont passées, non sans mal. Mais d’autres ont buté face aux protestations. Et ce n’est pas facile d’avouer que l’on doit céder lorsque l’on est sûr d’avoir raison face aux «conservatismes» (Xavier Darcos) ou convaincue de «moderniser» une université abandonnée depuis vingt ans (Valérie Pécresse).

    «Charte». La ministre de l’Enseignement supérieur a mis un certain temps à mesurer l’ampleur de la contestation. Alors que la grève s’étend en janvier dans les universités, elle ne parle que de «donner des garanties» et de «rassurer» les enseignants-chercheurs. «Le retrait du texte [réformant leur statut] serait un recul considérable», assène-t-elle encore le 3 février.

    Au mieux, elle concède qu’il faudrait mettre au point une «charte de bonne application» avec les présidents d’université. Le but étant toujours de «rassurer» les enseignants-chercheurs qui s’inquiètent de leur toute puissance.

    Mais des dizaines de milliers d’universitaires défilent dans toute la France. La ministre parle alors de «réexaminer» ou de «retravailler» le texte. Le 9 février, elle nomme une médiatrice, Claire Bazy-Malaurie. «Il me revient d’essayer de construire un texte nouveau qui sera probablement quand même sur les bases du texte actuel, avec des aménagements», déclare la médiatrice le 11 février en lançant sa mission. Le texte est de facto enterré. Mais l’heure n’est pas encore à la transparence.

    «Caduc». Le 15 février, Valérie Pécresse atteint des sommets rhétoriques. Le Snesup-FSU, premier syndicat du supérieur, lui a demandé de déclarer son texte «caduc». Interrogée sur radio J, elle répond : «Il est remis sur le métier. Mais il n’est pas caduc car il n’existait pas.» Elle s’accroche encore à ses «principes fondateurs». Le 25 février, pressé d’en finir, François Fillon porte l’estocade linguistique. Il annonce l’arrêt des suppressions de postes à l’université en 2010 et 2011 et demande que le décret soit «entièrement réécrit». Pécresse rend alors les armes.

    Xavier Darcos a été plus expéditif. Le 15 décembre 2008, lorsqu’il annonce la suspension de sa réforme du lycée, il cherche à sauver la face : il affirme vouloir «laisser plus de temps pour sa mise en œuvre» et «retrouver un consensus».

    «A zéro». Mais il lui faut ramener le calme dans les lycées. Et ça ne suffit pas. Alors le lendemain, il n’a plus ces pudeurs : «Nous allons repartir à zéro, nous ne ferons pas cette réforme sans la jeunesse.» Mais pour lui, c’est plus facile. D’abord il assure que «c’est reculer pour mieux sauter». Entendez : il fallait sacrifier momentanément la réforme pour mieux la sauver. Ensuite, il explique que ce n’est pas elle qui coince mais le «malaise de la jeunesse». Enfin, il reste dans les petits papiers de Nicolas Sarkozy qui lui donne du «Xavier» à tour de bras. Ce qui vaut bien d’avaler quelques couleuvres.

    Source : http://www.liberation.fr/education/0109472562-reformes-darcos-et-pecresse-le-recul-mot-a-mot


  • Vendredi 8 janvier 2010, le personnel de la bibliothèque parisienne Sainte-Barbe, située au cœur du Quartier Latin, est en grève.

    Cette bibliothèque interuniversitaire, dépendant du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, est ouverte depuis mars 2009.

    18 000 lecteurs s’y sont inscrits en 9 mois : un succès sans précédent pour un établissement de ce type, qui prouve l’ampleur des besoins documentaires des étudiants parisiens.

    40 personnes, dont la moitié de contractuels, ne suffisent pas à faire fonctionner un tel établissement, malgré l’aide des moniteurs-étudiants.

    C’est pourquoi le personnel de la bibliothèque a voté majoritairement la grève, pour interpeler les autorités sur cette situation mettant en péril l’avenir de la bibliothèque Sainte-Barbe.

    Dans ce mouvement, nous avons reçu le soutien de représentants du personnel de la bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, de la bibliothèque Sainte-Geneviève, de la BULAC (bibliothèque des langues orientales), de la B.N.F. et de la B.P.I. (centre Georges-Pompidou, Beaubourg).

    Le personnel de la bibliothèque Sainte-Barbe


    Source : http://bibliothequesenlutte.wordpress.com/2010/01/08/communique-de-presse-du-personnel-de-la-bibliotheque-sainte-barbe/


  • Appel à se réunir  en Coordination Nationale des Universités
    le lundi 25 janvier 2010 (Paris,  10h-17h)

    Grâce à la mobilisation du printemps  2009 nous sommes parvenus à contenir et  à infléchir, sur un certain nombre de points, les projets du gouvernement. Mais  notre vigilance doit rester intacte et nous sommes nombreux à continuer à nous  opposer à des projets dont l’un d’entre eux en particulier (la  mastérisation de la formation des  enseignants) est parvenu à faire  l’unanimité contre lui.

    Alors que les méthodes du gouvernement sont  de plus en plus critiquées et que leur inefficacité dans un certain nombre de  secteurs est désormais patente, le moment est venu, pour la communauté  universitaire, de se remobiliser. C’est pourquoi nous vous invitons à participer  à la première CNU de l’année 2010. Marquant l’anniversaire de la  coordination nationale du 22 janvier 2009, cette CNU doit être l’occasion, pour  toute la communauté universitaire — enseignants-chercheurs, chercheurs,  enseignants, BIATOSS, étudiants, titulaires et précaires — d’exprimer leur  détermination et d’affirmer leur résistance face aux réformes en cours et aux  projets gouvernementaux.

    Les organisateurs de la prochaine  Coordination Nationale des Universités invitent tous les établissements,  départements , UFR, laboratoires,  à  organiser, partout où cela est possible, des assemblées générales pour mandater  des délégations où pourront figurer enseignants-chercheurs, chercheurs,  enseignants, BIATOSS, doctorants, étudiants, titulaires et précaires. En cas  d’impossibilité, nous suggérons aux collègues mobilisés de se réunir et de  désigner des délégués. L’idéal serait que chaque université et école puisse  constituer une délégation de 4 ou 5 personnes relevant de catégories  différentes.

    Plus grand sera le nombre d’universités représentées,  plus cette Coordination Nationale sera en mesure de prouver aux ministres  concernés et au gouvernement la volonté de la communauté universitaire dans sa  diversité de faire échec à des projets dont la finalité est de démanteler le  service public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Nous devrons  déterminer ensemble les moyens d’action les plus efficaces pour y  parvenir.

    L’ordre du jour actualisé ainsi que les procédures  d’inscription seront communiqués ultérieurement.

    Les porte-parole  et les organisateurs de la présente CNU, SLU, SLR

    Ordre du jour indicatif :

    1. Point sur l’état de la mobilisation et  discussion sur les priorités du mouvement
    2. Rédaction, débat et vote d’une motion globale contre la politique gouvernementale
    3. Débat sur la Mastérisation. Vote d’une motion et des moyens d’action.
    4. Débat sur l’évaluation au niveau local et national. Vote d’une motion.
    5. Débat sur le fonctionnement de la Coordination Nationale des Universités

    (élection des porte-parole, prochaine CNU et ordre du jour indicatif)

    Source : http://universitesenlutte.wordpress.com/2010/01/08/appel-a-se-reunir-en-coordination-nationale-des-universites/






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