• Ce qui nous attend…: Pays-Bas

    Voici la traduction de deux articles sur la situation assez préoccupante dans les universités néerlandaises:

    «Cessez la démolition de l’université
    (De Volkskrant, 16 mars 2009)

    La recherche scientifique devrait constituer un devoir pour un pays riche et civilisé. Pour le gouvernement néerlandais, qui ne cesse de réduire ses investissements dans l’université, elle relève apparemment du luxe superflu, constatent Henk van Houttum et al.

    Les universités néerlandaises font encore du bon travail. Elles soutiennent brillamment la comparaison avec les universités étrangères. Les Pays-Bas occupent une bonne place dans les classements du nombre de publications par chercheur. Et ces publications sont beaucoup lues et citées : en matière de quota de citations, les Pays-Bas occupent la troisième position mondiale.  Tout ceci figure dans le rapport que vient de publier la Plateforme pour l’innovation.»

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    «Sans langue, pas de science
    (De Volkskrant, 4 avril 2009)

    Des études de langues exotiques supprimées. Des collaborateurs mis à la porte. A  Leyde, la faculté de sciences humaines réduit ses dépenses, et le coup est dur. Par Wim Wirtz.

    Des linguistes de l’université de Leyde parlent d’un « incroyable appauvrissement ». Les réductions de dépenses dont la faculté de sciences humaines vient de les frapper, les ont touchés durement. Il faut économiser un peu moins de 4 millions d’euros. Cela s’accompagne d’une réorganisation massive.
    Des formations sont élargies. De nouvelles fonctions ajoutées. D’autres fonctions redéfinies à la baisse. Un certain nombre d’études de langues exotiques sont supprimées. Des collaborateurs doivent partir. Un professeur en linguistique descriptive a appris son licenciement. A la faculté de lettres, histoire et histoire de l’art compris, une soixantaine de personnes vont perdre leur travail.»

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