• Aucune des inquiétudes des étudiants et des personnels universitaires n’ont été levées depuis l’annonce en 2008 de la réforme des concours de recrutement et de la formation des enseignants du primaire à l’université. Au contraire, cette réforme, pourtant largement contestée, est aujourd’hui en cours d’application telle que prévue au départ, sans respect des garanties d’évolution et de négociation, pourtant un temps promises.

     

    Par cette démarche, les ministères concernés, en toute connaissance de cause, prennent le risque de menacer à nouveau le fragile équilibre de l’Université, au mépris des efforts consentis depuis le début des années 2000, à travers un agenda de réformes tel qu’aucun autre service public n’en a connu.

     

                Dans un tel contexte, le dispositif transitoire de l’année 2009/2010 ne peut que renforcer les oppositions et les craintes. A partir d’un cadrage largement incomplet, voire incohérent, les universités et les IUFM sont renvoyées à une gestion à la carte d’un problème pourtant définitivement national.

     

                Les étudiants concernés sont dès à présent désorientés, démotivés et déconcertés par des procédures peu lisibles et mises en place dans la précipitation pour assurer, coûte que coûte, un passage en force des formations vers un master. À travers la refonte d’un système, c’est à la casse de nombreux parcours individuels que l’on assiste, si ce n’est à la dévalorisation générale des masters première année de 2010. Dès à préSent, les candidats aux CAPES 2010 se présentent à ceux-ci dans les pires conditions qui soient, cumulant incertitudes professionnelles, difficultés administratives et charges de travail irréaliste, entre concours, recherche, voire activités salariales.

     

    Source : http://www.ageps.free.fr/


  • Pour que les précaires de l'enseignement supérieur et de la recherche publique sortent de l'invisibilité, un questionnaire (anonyme) destiné à recueillir leurs conditions de travail est à remplir en ligne à l'adresse suivante : http://www.precarite-esr.org

    Ce questionnaire vise toutes les personnes qui, dans un statut précaire, travaillent pour l'enseignement supérieur et la recherche publique (ESRP) que ce soit dans des fonctions de chercheur-e-s ou de personnels administratifs ou techniques, et ce dans toutes les disciplines et tous les secteurs de l'ESRP. Le remplissage du questionnaire prend moins de 10 minutes et couvre à la fois la question des rémunérations (y compris bien sûr le travail gratuit), les conditions de travail et les relations avec les autres acteurs de l'ESRP.
    Ce questionnaire a été d'abord construit et administré sur le site CNRS Pouchet (Paris), au printemps dernier. Il est à présent porté à un niveau national par l'intersyndicale ainsi que SLR et SLU.
    Il est très important que cette consultation recueille un maximum de réponses dans le but d'avoir une image la plus précise possible de la précarité et d'établir un cahier revendicatif à l'adresse du gouvernement. A diffuser largement.

  • Ce 28 septembre 2009, à la première Assemblée Générale commune (BIATOSS, enseignants, étudiants) de l'année universitaire 170 à 180 personnes étaient présentes.

    Le "maintien des revendications et la reprise de la mobilisation" a été voté unanimement moins 4 "ne prend pas part au vote" et 3 "abstentions".

    L'AG appelle à être présent lors des deux prochaines manifestations :

    -celle des lycéens le 30 septembre.

    -celle interpro du 7 octobre.

    Une prochaine AG est prévue dans une à deux semaines selon ce que décidera le comité de grève.

  • Certes, – pour l'instant! – il n'y a pas de blocage en vue. Il n'empêche que les bonnes raisons pour tenir à jour régulièrement le blog ne manquent pas. Le blog de mauvaises herbes, actif, depuis deux mois, pendant les seuls week-ends, opte donc à nouveau pour un rythme de publication plus régulier.

  • Le Moniteur a publié le PPP (Partenariat Public Privé) concernant la restauration du centre Clignancourt, le PPP a été attribué à la société Sophi, groupe Dexia pour l'ingénierie financière, Bouygues pour la construction et SEIEF pour la participation au financement. Le montant d'investissement de l'opération est de 68 millions d'euros. La durée d'exploitation est de 28 ans. Rendu pour la rentrée universitaire de 2013.

    Construction d'un ensemble de bâtiments de 21000m², soit quatre fois plus qu'actuellement (5 300m²).

    Au bout de 28 ans le partenariat privé se retire sans contre-partie. La gestion est normalement uniquement celle des bâtiments construits.

    Vous trouverez l'ensemble du marché passé sur le lien suivant, publication des avis.
    http://www.ppp.bercy.gouv.fr/

    Pour le texte de l'avis de reconstruction et d'aménagement de Clignancourt (mars 2007), cliquer ici.




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