• Quand les BIATOSS s'arrêtent…

    Depuis de longues semaines, un mouvement de revendications unitaire touche l’ensemble des universités, en France, et s’étend maintenant au secondaire et au primaire et jusqu’au personnel des classes maternelles.

    C’est un fait : le mouvement se renforce et prend de l’envergure. Les revendications ne sont plus seulement limitées à la défense du statut des enseignants-chercheurs, mais visent désormais l’abrogation de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités, cette loi LRU en application depuis un an qui, sous couvert d’autonomie des universités, tend à subordonner l’ensemble de l’enseignement, de la recherche et des domaines connexes, à des considérations de stricte rentabilité. Les guichets aux guichetières, et La princesse de Clèves aux capitaines de l’industrie éditoriale, pourvu qu’elle soit encore économiquement exploitable…
    Nous – personnels administratifs, techniques, et des bibliothèques – sommes évidemment concernés.
    Nous – personnels BIATOSS – devons saisir cette occasion rare, peut-être même historique, pour que nos propres revendications rejoignent celles des autres personnels et étudiants en lutte :
    • Refus des suppressions de postes, pour des créations d’emplois à hauteur des besoins ;
    • Résorption totale de la précarité et titularisation des collègues contractuels ;
    • Amélioration de nos conditions de travail et respect de nos missions ;
    • Augmentation des salaires, notamment les plus faibles, aucun salaire en dessous de 1500 euros nets.
    • Abrogation de la LRU.
    Mais seulement couchées sur le papier, énoncées sagement, nos légitimes revendications seront traitées de la manière hélas habituelle : au panier.

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