• Signataires : UNEF ; FSU ; SNES-FSU ; SNUIPP-FSU ; SNUEP-FSU ; SNESUP-FSU ; SNEP - FSU ; Fédération UNSA Education ; UNSA-SE ; Sup Recherche UNSA ; SGEN CFDT ; FERC Sup CGT ; CGT Educ’Action ; FCPE ; UNL ; FIDL.

    Les conditions de formation et les modalités de recrutement des enseignants actuellement en débat engagent l’avenir de notre système éducatif dans un contexte de renouvellement important de la profession. Cette réforme intéresse la société dans son ensemble : quelles sont les besoins de notre système éducatif, quelles sont les conditions d’exercice de métiers essentiels pour l’avenir du pays mais aujourd’hui trop peu valorisés, quels sont les besoins des élèves et des jeunes, quelle sera la formation pédagogique de ceux qui auront la responsabilité de former des millions de jeunes demain ? Enseignants, étudiants, parents, élèves : nous sommes tous concernés !

    Pourtant, malgré l’importance de ce dossier qui constitue un véritable choix de société, le gouvernement a fait le choix d’une réforme controversée et du passage en force. Au lieu de profiter du report d’un an de l’application complète de la réforme obtenu par la mobilisation de l’an dernier pour mettre en place une réelle concertation destinée à l’élaboration d’une réforme partagée, Luc Châtel et Valérie Pécresse ont rendu leurs derniers arbitrages contre l’avis de tous les acteurs concernés (étudiants, lycéens, parents, enseignants, enseignants-chercheurs, IUFM, universités…). Nous dénonçons l’absence de réelle concertation et le mépris du dialogue social dont font preuve les ministres.

    Nos organisations jugent inacceptables en l’état les orientations présentées le 13 novembre dernier qui confirment la mise en place d’une réforme régressive pour la formation des futurs enseignants et bouleversent l’organisation de l’offre de masters dans les universités. Ces orientations vont à l’encontre d’une démocratisation de l’accès aux métiers de l’enseignement et s’opposent à l’amélioration de la qualité de la formation :

    - la formation professionnelle des futurs enseignants est réduite à portion congrue alors qu’elle nécessiterait d’être renforcée afin de préparer les futurs enseignants à la diversité des missions qui leur sont confiées. Des lauréats au concours peuvent se retrouver devant des élèves sans avoir bénéficié de stages ni de formation professionnelle.

    - l’articulation proposée entre concours et masters va non seulement rendre ingérable l’année de master 2 pour les étudiants (qui devront mener de front préparation des épreuves, mémoires de recherche, validation du master et éventuellement stage en responsabilité), mais elle s’oppose également à l’élévation du niveau de qualification en rendant impossible toute formation professionnelle et disciplinaire pendant l’année de M2

    - les IUFM sont cantonnés à l’éventuel encadrement des stages alors qu’ils constituent une composante essentielle de l’université au rôle, à l’expertise et aux compétences avérées, sur la formation initiale et continue des enseignants

    - aucun dispositif ambitieux d’accompagnement financier des étudiants n’est mis en place pour compenser l’allongement de la durée des études et le décalage du concours, écartant ainsi de nombreux étudiants issus des catégories sociales les moins favorisées de ces métiers.

    Les organisations signataires exigent la remise à plat de la réforme impliquant le retrait des décrets concernant la formation des enseignants et des textes d’application déjà publiés et l’ouverture indispensable de réelles négociations. Elles revendiquent la mise en place d’une réforme de la formation des enseignants qui réponde aux besoins du système éducatif et permette une véritable formation professionnelle des futurs enseignants. En conséquence, elles demandent :

    - une réelle amélioration de la formation de tous les enseignants et la reconnaissance de celle-ci par l’obtention d’un master

    - de revenir sur la place des épreuves d’admissibilité au cours du cursus actuellement prévue par la réforme afin de garantir une place des futurs concours compatible avec la conception de masters de qualité intégrant les dimensions disciplinaires et professionnelles nécessaires à l’exercice du métier et permettant la réussite des étudiants et une réelle réorientation de ceux ayant échoués aux concours.

    - une évolution du contenu des épreuves des concours fixées nationalement en concertation avec les organisations représentatives permettant d’évaluer les futurs enseignants sur l’ensemble de leurs compétences disciplinaires et professionnelles indispensables à leur métier

    - un recrutement des futurs enseignants au même niveau pour tous les concours (PE, CPE, PLP, CAPET, CAPES, CAPEPS)

    - un cadrage national des masters dits « intégrés » garantissant l’articulation entre une professionnalisation progressive et la formation disciplinaire, assortie d’une carte nationale des formations garantissant l’égal accès de tous sur le territoire à la préparation des concours. L’acquisition des compétences professionnelles doit progressivement se renforcer avec l’avancée dans le cursus universitaire.

    - une année de fonctionnaire stagiaire post-concours qui comporte au moins un mi-temps pour la poursuite de la formation professionnelle

    - des garanties réelles sur le rôle, les fonctions et les moyens humains et financiers des IUFM dans la formation initiale et continue des futurs enseignants au sein des universités

    - la mise en place de dispositifs d’accompagnement financier renforcés et pérennes pour les étudiants afin de garantir la mixité sociale du recrutement des futurs enseignants

    - des modalités adaptées pour les candidats des PLP des disciplines professionnelles et les non titulaires (VAE, cycle préparatoire…)

    Face à une situation qui semble aujourd’hui bloquée et à des arbitrages présentés comme définitifs, nous affirmons notre détermination à imposer par l’action des choix que le gouvernement nous refuse depuis 18 mois. Nous demandons que l’année scolaire en cours ne soit pas à nouveau gâchée par des bricolages successifs mais permette l’ouverture de réelles négociations. Si de profondes inflexions ne sont pas rapidement apportées au projet de réforme, le gouvernement prépare les conditions d'une situation explosive dans les universités et les établissements scolaires lors de la mise en œuvre de la réforme à la rentrée 2010.

    Parce qu’enseigner est un métier qui s’apprend, les organisations signataires appellent à une journée nationale de mobilisation mardi 15 décembre dans l’enseignement primaire, secondaire et supérieur (notamment dans les IUFM) pouvant se traduire par des initiatives de grèves, des rassemblements, des assemblées générales de débat, des manifestations, afin de dénoncer le projet régressif du gouvernement pour la formation des enseignants et d’exiger une réforme répondant aux besoins du système éducatif, permettant une vraie formation professionnelle et garantissant une réelle élévation de la formation des futurs enseignants conforme aux attentes de la société.

    Source : http://www.unef.fr/delia-CMS/une/article_id-2859/topic_id-160/formation-des-enseignants-l-unef-et-18-syndicats-appellent-a-une-journee-d-act.html


  • La réforme des lycées, présentée jeudi devant le Conseil supérieur de l’Education, propose de rendre optionnelle l’histoire-géo en terminale S.

    Rééquilibrage des séries, orientation plus progressive, possibilité de changer de filière, accompagnement personnalisé pour tous les lycéens. Telles sont les lignes de la réforme des lycées que le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, présentera jeudi devant le Conseil supérieur de l’Education. Cette réforme commence à fédérer des mécontentements de la part d’associations de professeurs, déçues des nouvelles grilles horaires.

    Mercredi, l’Association des professeurs de sciences économiques et sociales (Apses) a défilé à Paris pour dénoncer la perte d’une heure en classe de seconde. Les SES sont dispensées actuellement sous forme de deux heures et demie d’option ramenées à une heure et demie dans le cadre des enseignements dits "d’exploration" de la réforme Chatel. L’Apses rappelle que l’économie est le seul enseignement général d’une des trois séries à ne pas être obligatoire, ce qui va à l’encontre de la logique d’orientation réversible défendue par Luc Chatel.

    A cette protestation s’ajoute celle des professeurs d’histoire-géographie. L’APHG (Association des professeurs d’histoire-géographie) s’insurge contre la disparition de l’histoire-géographie parmi les matières obligatoires en classe de terminale scientifique. Celle-ci deviendrait une option facultative. "Les élèves de terminale S représentent aujourd’hui plus de la moitié des effectifs. Trop d’élèves seront privés d’un enseignement indispensable à leur culture générale, déplore Hubert Tison, président de l’APHG. Cela dénote une volonté de rupture avec les humanités et avec des valeurs supposées être de gauche. Dans une vision utilitariste de la société, tout enseignement qui ne débouche pas sur un métier concret est mal vu."

    "Une régression formidable qui pourrait concourir à une amnésie générale"!

    Au cabinet de Luc Chatel, on pense que cette mesure sera bénéfique aux élèves. « En terminale, les élèves scientifiques vont pouvoir se consacrer à leur spécialité et être mieux préparés aux études supérieures. Et pour ceux qui choisiront l’option histoire-géographie, ce sera un vrai choix et non une matière imposée. » Un conseiller du ministre préfère souligner "la place prépondérante que la matière prendra en première, puisque tous les élèves – L, ES et S – vont bénéficier pour la première fois d’un même enseignement en histoire-géo, à raison de quatre heures par semaine."

    "Quels citoyens voulons-nous pour demain?", s’interrogent aujourd’hui historiens et intellectuels dans un appel rédigé par Serge Berstein, spécialiste de l’histoire politique du XXe siècle (lire ci-dessus). Pour la plupart des signataires, cette décision est incompréhensible, alors que la lecture de la lettre de Guy Môquet est souhaitée dans les écoles, et qu’un grand débat est engagé sur la question de l’identité nationale.

    L’historienne Hélène Carrère d’Encausse juge, quant à elle, "catastrophique que des élèves de terminale ne disposent pas d’enseignement en histoire-géographie, ce qui les priverait de la culture générale la plus élémentaire qui forme l’entendement des citoyens". Pour Jean-Pierre Azéma, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, "l’étude de l’histoire et de la géographie est utile à nos élites scientifiques, elle permet de se situer dans le temps et dans l’espace, de questionner le passé pour se forger un jugement". Pierre Milza, autre spécialiste du XXe siècle, n’hésite pas à dénoncer "une régression formidable qui pourrait concourir à une amnésie générale"!

    Source : http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/Sauver-l-histoire!-155826/


  • Question écrite du Groupe Union pour Antony
    lors du Conseil Municipal du 10 décembre 2009

    François Rivet interpelle le Maire d’Antony sur le devenir des terrains et installations de l’IUFM Val de Bièvre

    L’IUFM Val de Bièvres est situé Rue Pajeaud à Antony. Avec ses 12 000 m2 de locaux en parfait état et récemment rénovés, ses 1600 m2 d’installations sportives, et sa salle de conférence de plus de 250 places, il occupe presque 3 hectares de terrain en bordure de la Piscine des Iris, du Stade Georges Suant et du Collège Anne Frank. Les terrains appartiennent au Conseil Général des hauts de Seine et les bâtiments à l’Université de Cergy. Il est parfaitement intégré à notre ville depuis les années 70 et une bonne partie des personnes habite sur Antony et ses environs.

    A la rentrée 2009 plus de 900 personnes dont 800 élèves professeurs bénéficiaient de ces installations. A cette date l’Université de Cergy Pontoise, dont dépend l’IUFM, a annoncé qu’elle avait décidé d’abandonner ces locaux et de transférer la majeure partie de l’enseignement, donc du personnel dans des locaux neufs construits par le Conseil Général du 92 à Gennevilliers qui ne possèdent pas tout l’environnement éducatif qui existe à Antony.

    La partie restante (de l’ordre de 200 personnes) devant être installées à l’autre IUFM d’Antony, avenue Léon Jouhaux. Au delà de la brutalité et de l’incohérence de cette décision, qui a choqué l’ensemble du personnel, se pose la question du devenir des bâtiments et du terrain, situé dans un quartier très bien desservi, peu éloigné du centre ville, proche d’un centre commercial et de parcs sportifs.

    Nous avons appris par ailleurs que l’Université de Nanterre, qui devait cohabiter sur le site de Gennevilliers avec l’IUFM transféré, vient d’annoncer qu’elle n’y installera pas l’IUT prévu car l’État ne veux pas lui allouer le personnel et les moyens matériels pour le faire fonctionner. Cela signifie que les 500 personnes de l’IUFM déménagées sur Gennevilliers en 2010 n’occuperont qu’une petite partie des bâtiments tout neufs de Gennevilliers, qui ont coûté 43 M€ au Conseil Général selon M. Devedjian, Président du Conseil Général.

    Monsieur le Maire, vous êtes informé de ces évènements qui se déroulent au cœur de notre ville car une réunion du mois d’octobre sur ce sujet a réuni les représentants de la ville, du rectorat, de l’Université, de l’IUFM et du CG 92. Ce même mois d’octobre le Président du Conseil Général, en réponse à une question sur le sujet posée par la présidente du Groupe Socialiste, a dit « (…) Pour ce qui concerne l’utilisation des terrains libérés, c’est une question qui ne s’est pas encore posée et qui sera définie en lien étroit avec la commune ». Avez-vous donc élaboré un projet au cas où l’Université de Cergy confirme sa décision de laisser ces installations vides à la fin de 2010 car c’est quasiment demain en terme d’urbanisme ?

    Est il vrai qu’il existe des discussions sur la rétrocession à la mairie d’Antony de l’école maternelle Dunoyer de Segonzac en mauvais état et actuellement propriété de l’IUFM en échange de la cession de l’IUFM de ses terrains à la mairie ?

    Sachez que de notre côté nous avons des propositions à faire qui seraient à coordonner avec l’Université de Cergy propriétaire des installations. Nous voulons proposer de maintenir dans notre ville une partie des étudiants dont l’enseignement de qualité dispensé dans ces locaux est un gage de réussite dans leur mission future d’éducation de nos enfants et profiter des espaces potentiellement libérés pour les dédier à la collectivité et au logement social plutôt qu’à quelques promoteurs privés encouragés à construire des résidence privées, à des prix inaccessibles à la très grande majorité des jeunes et des classes moyennes, comme nous les voyons fleurir en centre ville et le long de la RD 920.

    Source : http://antony.parti-socialiste.fr/2009/12/06/iufm-val-de-bievre-dantony-la-bonne-affaire/


  • Les directeurs des Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) ont appelé jeudi à "une journée nationale de mobilisation dans les IUFM" lundi 7 décembre, contre l'actuel projet gouvernemental de réforme de la formation des enseignants.

    Cette journée, sur le thème "Enseigner, un métier qui s'apprend", prévoit débats et portes ouvertes dans "plus d'une centaine de sites IUFM" et "de nombreux IUFM interrompront leurs activités pour se consacrer à ces actions", a expliqué la Conférence des directeurs d'IUFM (CDIUFM) dans un communiqué.

    "Par cette journée commune, les IUFM souhaitent alerter l'opinion publique car les mesures annoncées hypothèquent gravement l'avenir scolaire et l'éducation des enfants", selon le communiqué.

    "Si les annonces ministérielles du 13 novembre se confirment, ce sont des enseignants sans formation professionnelle qui pourront être face aux élèves, de l'école primaire au lycée. Les professeurs titulaires d'un master disciplinaire ou généraliste, et sélectionnés par un concours très peu professionnel, ne seront pas formés à la transmission des savoirs", ont jugé les directeurs d'IUFM.

    Eux souhaitent "une formation en alternance de qualité, universitaire et professionnalisante, et des concours qui prennent en compte les aspects pédagogiques et didactiques dès les épreuves d'admissibilité".

    Cette réforme prévoit le recrutement des professeurs au niveau master 2 (bac+5) et de confier la formation aux universités via des masters.

    Les deux ministres chargés du dossier, Luc Chatel (Education nationale) et Valérie Pécresse (Enseignement supérieur) ont rendu le 13 novembre des arbitrages prévoyant les concours pendant l'année de master 2, des épreuves plus axées sur les disciplines que sur la pédagogie et des masters plutôt généralistes.


    Source : http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20091204&key2=091203155848.y0isy54i.xml


  • La « réforme » des lycées, ajournée par Darcos pour cause de protestations trop intenses, en particulier de la part des lycéens eux-mêmes, est ressortie en pareille ou pire par Chatel, « porte-parole du gouvernement », c’est-à-dire la voix de son gnomesque maître élyséen, et accessoirement faisant fonction de Ministre de l’Education Nationale. Cette réforme a bien évidemment pour finalité première des économies budgétaires, mais elle a aussi des finalités plus fondamentalement destructrices. Dans ce cadre, comme la mouture Darcos, la réforme Chatel s’attaque massivement à l’enseignement des sciences économiques et sociales au lycée.

    On pourrait s’étonner de la phobie du pouvoir face à des disciplines qui, dans le monde universitaire, fournissent les meilleurs zélotes de la mondialisation libérale à laquelle ce même pouvoir est tout entier voué. C’est méconnaître les enseignants du secondaire. Les professeurs des lycées et collèges ont certes de très gros défauts, mais ils ont aussi une très solide tradition d’indépendance d’esprit que leurs collègues de l’enseignement supérieur ont perdu de très longue date, trop occupés qu’ils sont à faire carrière pour ne pas pencher fortement vers toutes les mangeoires à leur portée. À part leurs privilèges, il y a belle lurette qu’ils ne défendent plus grand chose. Les profs de nos ados n’en sont pas encore réduits à cela, ne serait-ce que parce que personne ne songe à leur servir des soupes un peu plus grasses que leur ordinaire juste convenable.

    Du coup, si les sciences économiques et sociales peuvent être des outils pour penser la « modernité » socio-économique de façon un tant soit peu critique, c’est presque exclusivement entre les mains des professeurs de SES de lycée. On l’a bien vu en 2005 à l’occasion du référendum européen. Alors que la plupart des universitaires, même « de gauche », se sont joints à la quasi totalité de la caste médiatico-politique pour promouvoir le vote en faveur de l’Europe libérale, les professeurs de sciences économiques et sociales des lycées ont compté parmi les artisans les plus actifs du mouvement de réflexion citoyenne qui a abouti à la cuisante défaite des zélotes de la dictature financière mondialisée.

    Il est clair à mes yeux que les professeurs de sciences économiques et sociales et leur enseignement paient aujourd’hui la victoire du NON au référendum sur la constitution européenne. Il faut les défendre, par reconnaissance envers des acteurs majeurs de cette belle victoire politique, mais aussi pour défendre un des instruments clefs de la formation des citoyens éclairés que nous voulons pour demain.

    Signez et faites signer la pétition de l’Association des Professeurs de Sciences Economiques et Sociales (APSES) :

    Appel pour une généralisation de l’enseignement
    de Sciences Economiques et Sociales au lycée


    Source : http://dcalin.fr/wordpress/?p=2009