• Rentrer dans la fac de la Sorbonne, à Paris, en ces temps de contestation universitaire, est plus dur qu’on ne croit. Non seulement des policiers en contrôlent l’entrée principale mais il faut aussi montrer patte blanche aux grévistes. Surtout quand on est journaliste au Monde.fr. De nombreux acteurs du mouvement sont en effet très remontés contre la couverture du conflit par Le Monde et son site Internet (voir un article du site Bakchich sur le sujet). Il m’a donc fallu obtenir la recommandation d’une consœur de France-Inter pour que le comité de mobilisation m’ouvre les portes de la Sorbonne.

    Une fois franchie cette étape, je suis surprise de voir que la fac n’est pas en ébullition. Si Paris IV est mobilisé depuis maintenant plus de dix semaines contre les réformes du gouvernement, les murs de la fac ne portent que peu de traces du conflit. A peine un petit bureau est-il installé dans un hall pour servir de point d’information. “On a obtenu de pouvoir poser ce bureau de haute lutte, sourit Caroline Callard, maître de conférence en histoire moderne. Comme le rectorat est dans les locaux de la Sorbonne, il faut se battre pour la moindre petite chose.” Si l’exubérance n’est pas celle d’une fac comme Nanterre, la mobilisation est forte et durable. Une longévité “exceptionnelle”, selon Caroline Callard, qui affirme qu’elle dépasse celle de Mai-68. D’autant que le mouvement bénéficie toujours du soutien du président de la fac, Georges Molinié, qui a réaffirmé hier son soutien au mouvement.

    Si la fac n’est théoriquement pas bloquée, elle l’est de fait : la plupart des salles de cours sont fermées. “C’est le printemps des chaises, explique Silvio, étudiant en double licence de lettres modernes et d’histoire de l’art. A chaque fois qu’on trouve une salle ouverte, on retire toutes les chaises pour empêcher les cours de s’y tenir.” Du coup, une impression étrange de calme se dégage. Pour l’instant, la fac est quasiment vide, seuls de petits groupes d’étudiants discutent ici et là.

    Pour lire la suite de cet article: http://crise.blog.lemonde.fr/2009/04/08/journee-de-manif-a-la-sorbonne/#xtor=RSS-3208


  • Suite aux nominations du 1er avril 2009 dans les rectorats de Nice et de Montpellier, les fauteuils des recteurs continuent à changer de locataires, pour une partie d’entre eux. Trois nouvelles nominations de recteur ont été annoncé au conseil des ministres du 8 avril 2009.

    Michel Leroy est nommé recteur du CNED (Centre national d’enseignement à distance). Ancien recteur des académies de Poitiers (1994-1997) et d’Amiens (2002-2004), il quitte ses fonctions actuelles de recteur de l’académie de Nancy-Metz.

    Il est remplacé dans l'académie lorraine par Jean-Jacques Pollet, actuel recteur de l’académie de Rouen et ancien président de l'université d'Artois (2000 à 2005).

    A sa place, Marie-Danièle Campion, professeure des universités, est nommée rectrice de l’académie de Rouen. Elle était directrice-adjointe de cabinet de Valérie Pécresse en charge notamment des questions de vie étudiante et de revalorisation des carrières.

    Source: http://www.educpros.fr/detail-article/h/96ff829628/a/chasse-croise-des-recteurs-suite.html

  • Des étudiants ont envahi le Crous de Port-Royal et ont retenu pendant presque deux heures le directeur de l'établissement. La police est intervenue avec violence pour évacuer les lieux.

    Midi, l'heure du repas au Crous de Port-Royal à Paris. Une cinquantaine d'étudiants, principalement de l'université Paris 8, envahissent le restaurant universitaire pour organiser une opération «repas gratuit» pour les étudiants.

    Ils veulent dénoncer la transformation des Crous, d'après les recommandations du rapport Lambert. La direction du Crous décide de fermer l'établissement pour empêcher cette distribution gratuite de nourriture. Les étudiants qui étaient venus juste pour manger sont dépités, et ne soutiennent pas l'action de leurs camarades.

    pour lire la suite et regarder la vidéo: http://www.liberation.fr/societe/0601806-sequestration-et-evacuation-musclee-au-crous-de-paris


  • Les présidences de Rennes 2 et de la fac de Strasbourg envahies, le président de l'Université d'Orléans séquestré, tout comme celui du Crous de Paris, les jurys du bac menacés... Climat tendu dans les universités.

    Ces jours-ci, mieux vaut avoir des compétences en gestion de crise si l'on est président d'université. Après Rennes 2 hier, c'est au tour des facs de Strasbourg et d'Orléans d'être investies aujourd'hui par les étudiants opposés à la loi LRU sur l’autonomie des universités.

    A l'Université de Strasbourg (UDS), un groupe de 100 à 150 étudiants a investi vers 16 heures la salle du conseil, perturbant une réunion de la présidence au cours de laquelle les 31 directeurs d'Unités de formation et de recherche (UFR) présents venaient de voter la fin du blocage des trois bâtiments de l'université réoccupés depuis la reprise des cours lundi.

    Plusieurs isssues ont été barricadées mais il était encore possible de quitter la salle du conseil. Les étudiants ont lu un appel à la présidence dans lequel ils dénoncent entre autres le fait que le grand amphithéâtre d'un des bâtiments occupés ait été scellé par des vis et des barres de fer.

    Lundi, l'assemblée générale des étudiants avait voté à une large majorité le blocage des locaux de la présidence de l'Université de Strasbourg (UDS) et de plusieurs facultés, tandis que la présidence avait menacé de faire appel à la police «en cas de débordements».

    Pour lire la suite: http://www.liberation.fr/societe/0101560767-les-facs-debordees-par-leurs-etudiants


  • La coordination nationale des universités soutient les établissements qui valideront automatiquement le deuxième semestre pour les étudiants.

    La coordination nationale des universités a affirmé mardi qu'elle soutenait les établissements qui décideraient de valider automatiquement le deuxième semestre pour les étudiants, dans le cadre du mouvement universitaire.

    La coordination nationale des universités, réunie toute la journée lundi à Paris-III, a pris cette décision dans une motion votée à cette occasion.

    Ainsi, elle «soutient les UFR (unité de formation et de recherche, dans les universités, ndlr), et les IUT (instituts universitaires de technologie) qui décideraient la validation automatique du semestre pour les étudiants et l'obtention de la note nécessaire pour s'inscrire dans la formation de leur choix».

    Pour lire la suite: http://www.liberation.fr/societe/0101560727-mouvement-universitaire-le-deuxieme-semestre-offert




    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique