• Universités : le mouvement perdure contre la "logique de gestion libérale des facs"

    La mobilisation des enseignants chercheurs et des étudiants ne faiblit pas. Neuf semaines après le début du mouvement contre les réformes universitaires, et une dizaine de manifestations plus tard, à Paris, ils étaient encore, jeudi 2 avril, de 7 000 à 25 000 selon les sources à défiler, très déterminés, à l'appel de la coordination des universités, des syndicats, des collectifs Sauvons la recherche et Sauvons l'université. Malgré plusieurs reculs du gouvernement, les revendications initiales demeurent.

    <script type="text/javascript"></script> Professeur agrégé de mathématiques à Paris-IV-Sorbonne, Pascal Boldini refuse d'être pris pour un jusqu'au-boutiste : "Pécresse a lâché sur les promotions : le passage d'un enseignant-chercheur à un échelon supérieur sera décidé à égalité par le conseil national des universités et son université au niveau local, et pas uniquement par cette dernière, souligne-t-il. Elle a aussi donné des garanties sur la modulation - répartition de notre temps de travail entre enseignement, recherche et tâches administratives." Mais, précise cet enseignant, "ce que nous voulons c'est le retrait de la modulation qui constitue une atteinte à notre statut. Nous refusons aussi l'évaluation individuelle. Elle n'a aucun sens. Le travail en laboratoire est collectif."
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