• Tract - BD des étudiants du centre St Charles (P1)

  • Voici le tract à destination des lycéens validé par les porte-paroles de la CNU :

    Universités en résistance !

    Depuis début février, les universités battent le pavé. Malgré les effets d’annonce médiatiques autour de la reprise artificielle des cours pour la validation du semestre, les étudiants, enseignants, et personnels BIATOSS luttent toujours contre les réformes autoritaires du
    gouvernement :

    La réforme du recrutement et de la formation des enseignants

    Touchant les enseignants de l’école primaire au lycée, cette réforme dite de «mastérisation» (alors que les enseignants bénéficient déjà d’une formation bac+5) vise à supprimer l’année rémunérée de formation en alternance. En réalité, cette réforme participe au démantèlement des services publics et à la précarisation des futurs professeurs puisque l’objectif est, dès l’an prochain, la suppression de 13 000 postes.

    La fragilisation des personnels BIATOSS

    Les bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniciens, ouvriers de santé et de services sont les travailleurs laissés pour compte de l’Université : nous demandons la titularisation de tous les précaires, la fin de l’ « externalisation » (privatisation) des services, l’amélioration des conditions de travail, la revalorisation des salaires (ex : un agent de catégorie C avec 10 ans d’ancienneté gagne 1 100 euros / mois)

    La réforme du statut des enseignants-chercheurs

    Le gouvernement veut « moduler » les tâches des enseignants, pour augmenter de façon arbitraire le service d’enseignement des chercheurs considérés comme « non-productifs ». Cette modulation conduit à dissocier les deux piliers de l’Université que sont l’Enseignement et la Recherche en instituant une hiérarchie que nous refusons, entre la recherche, valorisée pour briller dans les classements internationaux, et l’enseignement-punition.

    Le Contrat Doctoral Unique

    Il vise à précariser et à mettre en concurrence les doctorants (CDD d’un an renouvelable, période d’essai de 2 mois, suppression de leur lien avec l’Etat, suppression de tous les dispositifs d’aide).



    Au coeur de nos revendications, nous exigeons une nouvelle loi abrogeant la LRU (Libertés et Responsabilités des Universités) : censée favoriser l’ « autonomie » des universités, cette loi est à la base de plusieurs des contre-réformes en cours. Elle vise à mettre en concurrence les établissements et à favoriser les investissements privés dans les facs, et prépare la destruction du service public d’enseignement supérieur : précarisation des personnels, hausse des droits d’inscription pour les étudiants, sélection à l’entrée des filières les plus demandées, disparition des filières non rentables. L’objectif de la réforme de l’Université française est de l’aligner sur le modèle entrepreneurial, de la soumettre à une logique de rentabilité totalement étrangère aux principes fondateurs des services publics

    Dans toutes les universités, des Assemblées Générales auront lieu à la rentrée. N’hésitez
    pas à vous y rendre pour vous informer, donner votre avis et voter. L’AG est le cadre décisionnel de l’université en temps de crise ; c’est là qu’est votée, après débat, la grève, son prolongement ou son arrêt.


    Si vous voulez le differ, voilà la version téléchargeable.


  • Depuis de longues semaines, un mouvement de revendications unitaire touche l’ensemble des universités, en France, et s’étend maintenant au secondaire et au primaire et jusqu’au personnel des classes maternelles.

    C’est un fait : le mouvement se renforce et prend de l’envergure. Les revendications ne sont plus seulement limitées à la défense du statut des enseignants-chercheurs, mais visent désormais l’abrogation de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités, cette loi LRU en application depuis un an qui, sous couvert d’autonomie des universités, tend à subordonner l’ensemble de l’enseignement, de la recherche et des domaines connexes, à des considérations de stricte rentabilité. Les guichets aux guichetières, et La princesse de Clèves aux capitaines de l’industrie éditoriale, pourvu qu’elle soit encore économiquement exploitable…
    Nous – personnels administratifs, techniques, et des bibliothèques – sommes évidemment concernés.
    Nous – personnels BIATOSS – devons saisir cette occasion rare, peut-être même historique, pour que nos propres revendications rejoignent celles des autres personnels et étudiants en lutte :
    • Refus des suppressions de postes, pour des créations d’emplois à hauteur des besoins ;
    • Résorption totale de la précarité et titularisation des collègues contractuels ;
    • Amélioration de nos conditions de travail et respect de nos missions ;
    • Augmentation des salaires, notamment les plus faibles, aucun salaire en dessous de 1500 euros nets.
    • Abrogation de la LRU.
    Mais seulement couchées sur le papier, énoncées sagement, nos légitimes revendications seront traitées de la manière hélas habituelle : au panier.

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  • Les personnels Bibliothécaires, Ingénieurs, Administratifs, Techniciens, Ouvriers, de Service et de Santé
    sont indispensables au bon fonctionnement de l'université : inscription et accueil des étudiants, organisation
    de l'enseignement, soutien à la recherche, sécurité des bâtiments, ouverture des bibliothèques...
    Ils sont répartis en trois corps : ASU, Bibliothécaires, ITRF.

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