• La mobilisation des enseignants chercheurs et des étudiants ne faiblit pas. Neuf semaines après le début du mouvement contre les réformes universitaires, et une dizaine de manifestations plus tard, à Paris, ils étaient encore, jeudi 2 avril, de 7 000 à 25 000 selon les sources à défiler, très déterminés, à l'appel de la coordination des universités, des syndicats, des collectifs Sauvons la recherche et Sauvons l'université. Malgré plusieurs reculs du gouvernement, les revendications initiales demeurent.

    <script type="text/javascript"></script> Professeur agrégé de mathématiques à Paris-IV-Sorbonne, Pascal Boldini refuse d'être pris pour un jusqu'au-boutiste : "Pécresse a lâché sur les promotions : le passage d'un enseignant-chercheur à un échelon supérieur sera décidé à égalité par le conseil national des universités et son université au niveau local, et pas uniquement par cette dernière, souligne-t-il. Elle a aussi donné des garanties sur la modulation - répartition de notre temps de travail entre enseignement, recherche et tâches administratives." Mais, précise cet enseignant, "ce que nous voulons c'est le retrait de la modulation qui constitue une atteinte à notre statut. Nous refusons aussi l'évaluation individuelle. Elle n'a aucun sens. Le travail en laboratoire est collectif."
    <script type="text/javascript"></script>

    Pour lire la suite: http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/04/03/universites-le-mouvement-perdure-contre-la-logique-de-gestion-liberale-des-facs_1176220_32


  • par Ségolène Royal présidente du conseil régional de Poitou-Charentes.

    Du vent de révolte qui balaye le monde universitaire, on retiendra peut-être d’abord un symbole : la réhabilitation ironique, jubilatoire et nécessaire de la Princesse de Clèves, livre de ralliement des humanités en danger, devenu le fer de lance d’une certaine idée de la culture, gratuite et abstraite du court terme. Mais au-delà, le front inédit qui s’est constitué, de la droite à la gauche, sonne le glas d’un mode de gouvernement injuste et inefficace. L’alliance du mépris et de l’incompréhension aura été à l’origine d’un conflit dont tout montre qu’il aurait pu, comme bien d’autres, être évité. Car s’il y a un côté pile de l’enseignement supérieur et de la recherche en France (des étudiants de plus en plus mobiles, une attractivité réelle, liée au succès de filières de formation internationalement reconnues, des prix prestigieux remis à des équipes à la pointe de leur discipline), tout le monde admet aussi l’existence d’un côté face : une France classée loin derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou les pays scandinaves dans les classements internationaux, des moyens inadaptés à l’ambition affichée, une profonde dissémination des options et des cursus, un échec massif en premier cycle.

    Pour lire la suite: http://www.liberation.fr/societe/0101559963-sauver-l-universite-vite

  • Par VINCENT Frédéric, le 22 et le 30 mars 2009

    Cet article, qui s’enrichira d’autres contributions dans l’avenir, vise à regrouper tous les témoignages relatifs aux violences policières et aux méthodes d’intimidation utilisées par le pouvoir face au mouvement de lutte pour la sauvegarde de la recherche et de l’enseignement supérieur.

    Pour lire la suite: (1re partie) http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2673
    (2e partie) http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2696
    to be continued…

  • Bonjour,

     

    J’ai été interpellé à la suite de la manifestation de jeudi dernier, 26 mars, devant la Sorbonne, en soutien aux bloqueurs. Je suis accusé de faits que je n’ai pas commis (« violences avec arme sur un CRS »). Je prie tous les gens qui ont participé à cette manifestation de se faire connaître pour témoigner à mon procès, et surtout tous les gens qui ont fait des photos et des films lors de la manifestation, de me les envoyer afin de m’aider à prouver mon innocence.

    TOUTES les photos m’intéressent, même celles où je n’apparais pas, même celles où seule la police apparaît.

    Répondez-moi sur cette adresse : onimus.clement@orange.fr

    Je vous remercie d’avance pour votre aide.

    Clément Onimus