• Pour la 5ème année consécutive, l’UNEF rend public les résultats de son recensement des pratiques des universités en matière de droits d’inscription. Le constant est sans appel : 29 universités sont aujourd’hui dans l’illégalité en matière de droits d’inscription et s’exposent à des recours contentieux[1].

    35 % des universités font de la résistance !

    Si la proportion d’établissements ayant des pratiques illégales à fortement diminuée à la suite des actions intentées par l’UNEF (64 universités recensées il y a 2 ans), le nombre d’universités persistant à pratiquer des droits d'inscription illégaux s’est stabilisé depuis l’an dernier (32 universités en 2008) et de nouvelles tendances sont apparues.

    Au-delà des « traditionnels » frais de dossiers (30% des frais illégaux recensés), les établissements concernés ne reculent devant rien pour dissimuler leurs pratiques ou contourner la réglementation : obligation de s’inscrire dans un « diplôme d’université » aux droits d’inscription libres en plus de l’inscription au sein du diplôme national aux droits réglementés, prestations pédagogiques douteuses… Les universités choisissent de faire payer plus cher aux étudiants qui font le choix de filières professionnalisantes telles que les IUT, les IAE ou encore les licences et les masters professionnels.

    11 universités pratiquent des frais illégaux particulièrement importants (de 242,43€ à 4558,93€). Il existe généralement dans ces universités la volonté politique de faire payer aux étudiants le coût de leurs études et de les faire « contribuer» au développement de l’université. Parmi elles, Grenoble 2, Chambéry, Aix-Marseille 3, Cergy, Aix-Marseille 1, Lyon 3, Strasbourg… Dans 5 universités, ils dépassent 1 000 €: 3700€ de frais supplémentaires pour une inscription en master à l’IAE d’Aix-Marseille 3, 4558,93€ pour l’inscription des étudiants étrangers à Grenoble 2 !

    27% des frais illégaux sont recensés dans les IAE

    Les IAE (Instituts d’Administration des Entreprises), écoles de management publiques intégrées aux universités, sont en pointe sur les pratiques illégales en matière de droit d’inscription. 8 IAE sont présents dans le classement 2009. L’UNEF dénonce cette volonté de concurrence avec les écoles de commerces privées : la valeur d’un diplôme n’est pas proportionnelle au « prix » payé par l’étudiant ! Et les IAE ont des obligations de service public dont ils ne sauraient s’exonérer pour des raisons « marketing » !

    Valérie Pécresse doit faire respecter la loi... et respecter ses engagements passés !

    Malgré ses engagements et la condamnation de ces pratiques en 2007 et en 2008, Valérie Pécresse n’a pas pris ses responsabilités : aucun recteur n’a saisi les tribunaux administratifs et très peu sont intervenus y pour mettre un terme. Ainsi, on retrouve dans le classement 2009 12 universités déjà hors-la-loi l’an dernier pour les mêmes pratiques : Tours, Perpignan, Paris 2, Strasbourg, Grenoble 2…

    Valérie Pécresse doit aller au-delà des rappels à la loi incantatoires et mettre un terme définitivement à ces pratiques. Il est de sa responsabilité d'exiger de l'ensemble des universités concernées la suppression définitive des frais illégaux et le remboursement immédiat des sommes déjà engagées par les étudiants, au besoin en saisissant les tribunaux administratifs par l’intermédiaire des recteurs.

    Dans le cas contraire, l’UNEF et les étudiants concernés porteront les cas litigieux devant les tribunaux administratifs afin que cesse des pratiques illégales qui durent depuis trop longtemps. Saisis par l’UNEF, ces derniers ont notamment condamnés cette année les universités de la Réunion et de Bordeaux 4, permettant de mettre un terme à ces pratiques illégales et de rembourser les étudiants.

    L'UNEF refuse que les frais d'inscription illégaux soit une réponse au sous-financement des universités. Les engagements d’augmentation du budget de l’enseignement supérieur doivent se traduire par une augmentation des dotations de fonctionnement des universités afin de leur donner les moyens de fonctionner sans recourir à des expédients illégaux. L’UNEF sera aux côtés des universités réclamant les moyens de fonctionner notamment à l’occasion du prochain débat budgétaire.

     


    [1] Les droits d’inscription sont fixés chaque année par arrêté ministériel. Pour 2009/2010, hors sécurité sociale étudiante, ils s’élèvent à 171€ pour une inscription en Licence, 231€ pour une inscription en master et 350€ pour une inscription en doctorat. Si les universités ont la possibilité de réclamer droits complémentaires, ceux-ci doivent être clairement facultatifs au moment de l’inscription, et correspondre à des prestations clairement identifiées qui ne relèvent pas des missions de service public de l’enseignement supérieur.


    Source : http://www.unef.fr/delia-CMS/une/article_id-2790/topic_id-160/frais-d'inscription-illegaux-le-scandale-continue-universites-font-de-la-re.html


  • Bouygues obtient le contrat de la construction du site Clignancourt avec exploitation des installations pendant 28 ans.

    Lien : http://www.boursier.com/vals/FR/bouygues-obtient-le-contrat-de-l-universite-sorbonne-paris-iv-news-342598.htm

  • Borrowing to get academic degrees looks to have been a risky investment for a generation of students mired in debt and facing a jobs shortage.

    Where I grew up, it's in bad taste to talk about your personal finances. But with the financial woes of governments, companies, and ordinary people making headlines just about everywhere you look these days, it's about time we had an honest discussion about the great big money mess of 2009.

    So let's talk about student debt.

    For me, it was necessary to go into debt to get an education. In my undergraduate years, I tried to accrue as little debt as possible. I worked two jobs while maintaining a full course load at University of Wisconsin-Madison. But when I was accepted to New York University to study business journalism last fall, I faced a real hurdle. How was I going to pay for it? I had no parental support and I was going into a professional degree program, for which there is little funding available from the university or other sources. With numerous hands eager for a slice of the financial aid pie, chances are slim that you'll get a piece.

    A couple of months before I moved East, I examined my finances. I had two options: first, not to go to grad school; and second, to fund most of my education with student loans. NYU ain't cheap. My tuition runs upwards of $15,000 per semester.

    Pour lire la suite: http://www.businessweek.com/investor/content/jul2009/pi20090717_168118.htm?chan=rss_topStories_ssi_5

  • Education spending will be cut next year for the first time in more than two decades, according to Treasury figures.

    Despite Gordon Brown pledging to safeguard spending on schools and universities, government documents show that the total education budget will fall by £100 million after the next election. The disclosure is in statistics that detail the true scale of the Government’s budget reductions for the first time.

    Published without fanfare on the Treasury’s website , they show that, throughout government, spending will be cut next year, in real terms, by 0.7 per cent, or almost £3 billion.

    The Home Office, the Department of Transport and the Ministry of Justice are among 14 of the 23 departments that will see their budgets fall. The deepest cuts will be made to Lord Mandelson’s Business Department (24.6 per cent) and the Foreign and Commonwealth Office (22 per cent), according to the documents.

    However, it is the drop in education spending that will prove most controversial.

    According to the figures, which are adjusted for inflation, total education spending will fall from £85.1 billion in 2009-10 to £85 billion in 2010-11.

    Pour lire la suite: http://www.telegraph.co.uk/education/educationnews/5889812/Education-spending-to-be-cut-by-100m-despite-Gordon-Browns-pledge.html


  • Decade-long drive to improve educational standards has helped some but the poorest are still left behind.

    Exam results have risen, the number of failing schools has fallen and classrooms are better staffed than they have ever been. A decade-long drive to improve educational standards has lifted the education system, but left children in the poorest areas and schools behind, creating a starker educational gap that means social mobility is at a standstill.

    The solutions offered by Alan Milburn's report, to apply free-market principles by replacing low performing schools with academies, giving parents vouchers to buy their way into better performing schools and the idea of paying schools according to exam results, are deeply controversial.

    Vouchers and payment by results are being keenly pursued by Conservative policy-makers, but are rejected by the government.

    Teachers warn they are contradictory: vouchers might reward schools to accept pupils from poorer backgrounds, but payment by results would be a disincentive. The system would sink struggling schools, which for some would be the desirable result.

    Other recommendations are already under way. The Charity Commission is implementing laws to force private schools to open up their facilities and rising numbers of state schools are setting up cadet forces.

    Pour lire la suite: http://www.guardian.co.uk/education/2009/jul/21/alan-milburn-report-education-gap





    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires