• Les universités, les écoles et les hôpitaux risquent d’être paralysés pendant plusieurs jours si les syndicats passent à l’action et concrétisent leurs menaces de grève.

    Le front social est en ébullition. Plusieurs syndicats ont choisi cette période qui précède la tenue de la tripartite pour renouveler leurs revendications et leurs mots d’ordre de grève. C’est surtout le secteur de l’administration publique qui est visé par ces divers mouvements. Par contre, le secteur économique reste en dehors de ces turbulences. Universités, écoles et hôpitaux sont des foyers de tension particulièrement appréciés par les syndicats qui y sont fortement implantés. Ce n’est donc pas une surprise si le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) sort ses griffes et décrète une grève de 15 jours renouvelables pour dénoncer la marginalisation que subissent ses membres. Le syndicat s’étonne aussi du mutisme de la tutelle quant à la prise en charge de ses revendications au moment où la situation de ses membres est qualifiée de grave. A partir du 15 novembre prochain, toutes les activités pédagogiques et scientifiques seront bloquées. Parmi les revendications du syndicat, il est priorisé les demandes concernant l’obtention du logement et l’établissement d’un régime indemnitaire avec effet rétroactif. Ce dernier dénonce aussi les poursuites judiciaires à l’encontre d’un membre du bureau national, enseignant à l’université d’Es Senia.
    Les syndicats autonomes de l’éducation ont aussi des raisons de s’insurger. Le statut particulier et la promulgation du régime indemnitaire sont toujours bloqués. Cela suffit pour faire dire à Meziane Meriane, porte-parole du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique que les enseignants sont à bout de patience.
    Le Snapest devait tenir plusieurs réunions consacrées à l’élaboration d’un plan d’action visant à concrétiser ses revendications. Le Syndicat national des travailleurs de l’éducation entend débattre le mot d’ordre de grève demain lors d’une réunion de son secrétariat national en présence du secrétaire général, Abdelkerim Boudjenah.
    Le conseil national autonome des professeurs du secondaire et du technique va aussi entrer en grève d’une semaine reconductible à partir de dimanche prochain, selon l’annonce faite par son coordinateur national, Larbi Nouar. Une rencontre est prévue aujourd’hui avec le ministre de tutelle mais le syndicat ne nourrit aucune illusion quant à son issue. L’Unpef se joindra à cette grève ainsi que d’autres syndicats.
    Dans le secteur de la santé, le recours à la grève n’est pas exclu par les spécialistes. Ils revendiquent un statut et un salaire dignes de leur fonction. Le Dr Mohamed Yousfi, qui préside le Syndicat des médecins spécialistes, considère que la situation des professionnels ne cesse de se dégrader sans que les pouvoirs publics ne daignent prendre en charge leurs revendications. Les blocages au niveau de la direction générale de la Fonction publique refusant de traiter le dossier du statut font partie des motifs d’indignation du syndicat. D’autres syndicats des médecins exerçant dans le secteur public ont aussi brandi des menaces de mouvements sociaux. Quant aux paramédicaux, il y a déjà longtemps qu’ils ont exprimé leur ras-le-bol et évoqué l’éventualité d’un recours à la grève. Le syndicat auquel sont affiliés les membres de cette corporation, a mis en avant des revendications relatives au statut et à la cessation des intimidations et suspensions dont font l’objet des cadres syndicaux.
    Certains de ces syndicats comme ceux de l’éducation pensent déjà à des actions communes et ils ne se limitent pas à égrener leurs revendications. Ils dénoncent le fait qu’ils soient exclus de la tripartite. Pourtant, cette instance est habilitée à discuter de sujets importants comme celui du salaire national minimum garanti. On constate que malgré les espoirs suscités dans les rangs des travailleurs après l’annonce de l’augmentation du Snmg, aucune date n’est encore fixée pour tenir cette rencontre. Devant ces blocages, l’Intersyndicale de la Fonction publique a l’intention de maintenir la pression sur la tutelle.
    Pendant que les tergiversations des pouvoirs publics perdurent sans pouvoir définir une stratégie de sortie de crise et calmer le front social, ce sont les révoltes de la rue qui viennent, encore une fois, rappeler que la précarité peut donner lieu à des formes de lutte qui échappent à l’emprise des créneaux officiels.
    Gouvernements, patrons et syndicats risquent ainsi d’être débordés et ne plus avoir d’emprise sur la société. Et ce ne sont pas des syndicats bureaucratiques, qui participent à des rencontres formelles dans le cadre de la tripartite qui diront le contraire. Miser éternellement sur l’essoufflement des mouvements, ne pourra que conduire à davantage de radicalisation de leur part.

    Source : http://lexpressiondz.com/article/2/2009-11-05/69315.html


  • Deux semaines après le début officiel du mouvement étudiant en Autriche et alors que le ministre de l´enseignement supérieur va rejoindre la prochaine commission européenne, les manifestaions d´aujourd´hui ont été un succès. La cacophonie gouvernementale n´arrange rien.

     Tout le dossier sur http://derstandard.at/fs/r3653/UniPolitik

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  • Amphithéâtres déserts, salles de Travaux Dirigés (TD) vides. Les étudiants de l’université de cocody (Abidjan) n’ont pu bénéficier d’enseignement hier. La Coordination des Enseignants du Supérieur et Chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC) a entamé depuis hier, une grève d’une semaine. Privant ainsi tous les étudiants des universités publiques et grandes Ecoles supérieures publiques d’enseignements. « Le mot d’ordre a été largement suivi. Vous avez pu constater vous-même, il n’ya pas eu cours à cocody, l’université Abobo –Adjamé est paralysée ainsi que celle de Bouaké », a expliqué le porte parole de la Cnec ,le Pr .Flavien Traoré. Précisant que le gouvernement affiche un mépris vis-à vis de leurs différentes revendications. Lesquelles s’articulent autour de l’application intégrale de la grille particulière des enseignants du supérieur et chercheurs ; le paiement intégral des émoluments des praticiens hospitaliers et enseignants. A cela s’ajoute le paiement des heures complémentaires de 2006-2007 ; 2007-2008 et 2008 -2009. « Pour ce qui est des heures complémentaires de 2006-2007, il reste encore un reliquat à payer pour les enseignants des universités de cocody et Bouaké » a fait remarquer le Pr Flavien. En tout cas, les enseignants ont signifié que si leurs revendications ne sont satisfaites dans cette semaine ,il est fort à parié que la grève soit reconduite.

    Source : http://news.abidjan.net/article/?n=345906



  • La prochaine réunion du comité de mobilisation aura lieu à 17h au centre Clignancourt (Métro  4 : Porte de Clignancourt). Le rdv est fixé dans le hall d'entrée, avant de sûrement aller dans le local syndical.



     

  • Les pourparlers reprennent entre l'Université McMaster de Hamilton et le syndicat qui représente environ 2700 assistants à la recherche et à l'enseignement, qui ont déclenché la grève lundi.

    Le syndicat indique que des piquets d'information, érigés devant l'établissement, demeureront en place jusqu'à la signature d'une entente. Les grévistes n'ont toutefois pas l'intention de bloquer l'accès aux étudiants.

    Les pourparlers avaient été rompus en fin de semaine à la suite du rejet de la dernière offre de l'université par les syndiqués.

    Source : http://www.radio-canada.ca/regions/Ontario/2009/11/02/004-mcmaster-greve.shtml