• UNIVERSITÉS. Jean-Pierre Sueur, le sénateur socialiste du Loiret qui avait questionné, jeudi, la ministre de l’enseignement supérieur sur le mouvement de protestation qui agite toujours les universités françaises, dénonce la posture et les petits arrangements avec la vérité de Valérie Pécresse. «J’avais demandé des actes forts, susceptibles de dénouer la grave crise universitaire que nous connaissons et de mettre fin à l’angoisse des étudiants et de leurs familles quant à la validation de l’année universitaire. Mais la ministre n’a pas apporté le début de la moindre réponse», écrit-il sur son blog. (Lire la suite...)

    Valérie Pécresse a pourtant bien répondu à Jean-Pierre Sueur. Mais les éléments apportés sont assez troublants. «Dans votre université, monsieur Sueur, à Orléans, les étudiants et les enseignants ont voté hier la reprise des cours». Impossible de savoir où la ministre est allée pêcher cette information, puisqu’un tel vote n’a jamais eu lieu. Quant aux dotations annoncées, elles ne retirent pas à Orléans, selon Jean-Pierre Sueur et de nombreux universitaires, le statut peu enviable de dernière de la classe. «Pour ce qui est des dotations financières de l’État à l’Université d’Orléans pour l’année 2009, je rappelle qu’elles augmentent deux fois moins que dans la moyenne des universités françaises», explique le sénateur.

    Mourad Guichard

    Pour regarder la vidéo: http://www.libeorleans.fr/libe/2009/04/quand-valrie-pc.html


  • Avec la réforme du bac pro, le gouvernement veut, dit-il, rehausser l'image de la filière. Et il commence par baisser les horaires. Les Secondes auront ainsi quatre heures et demie par semaine pour le français, l'histoire-géographie et l'éducation civique. Les enseignants disent qu'ils n'y arriveront pas.

    Cette semaine, des groupes de professeurs de lettres-histoire-géo (c'est le même pour ces trois matières dans les lycées professionnels) ont eut droit à une journée de formation. Objet: leur expliquer ce que sera cette réforme, déjà contestée dans certains établissements, qui sera mise en place dès la rentrée.

    Il s'agit de généraliser le bac pro en trois ans et de supprimer progressivement toutes les classes de  BEP (Brevet d'études professionnelles, diplôme préparé en deux ans après la troisième). Jusqu'ici les bacs pros se préparaient en effet généralement en quatre ans: un BEP, puis si l'élève se sentait prêt, il enchaînait par un bac pro en deux ans. Dans quelques filières seulement, à titre expérimental, on passait le bac en trois ans.

    Pour lire la suite: http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2009/04/la-r%C3%A9forme-du-bac-pro-vise-%C3%A0-relever-veut-rehauser-la-dignit%C3%A9-de-la-fili%C3%A8re-il-cmmence-par-baisser-les-horaires-les-nou.html


  • 3 avril 2009
    11 jours et trois heures, soit 267 heures que la ronde tourne.

    Comme la manifestation du 2 avril l'a confirmé, l'obstination des universitaires demeure. Le découragement tant attendu par notre ministre n'est pas au rendez-vous,et le pourrissement qu'il espère encourager n'est pas de notre côté.

    Les lézardes côté gouvernemental conservent un caractère un peu dérisoire tant au regard des enjeux que nous portons à travers ce conflit que de la crise économique et sociale que traverse le pays. A l'obstination dont nous continuons à faire preuve répond un enfermement obtus du gouvernement et de son président. A l'immobilisme idéologique, au mépris et la politique de courte vue, nous opposons la créativité, l'inventivité, le mouvement mené dans l'assurance de nos convictions, la richesse de nos métiers que nous voulons préserver, l'idée du service public qui nous anime. En ce sens, la portée de cette ronde dépasse celle des revendications qui l'ont fait naître et est ancrée dans ce principe  que l'Université n'est pas une entreprise ni le savoir une marchandise. Elle rentre parfaitement en résonance avec ce qui se passe dans l'ensemble des services publics comme en attestent les marcheurs qui se joignent à nous le temps d'une ronde ou quotidiennement.

    Créativité, inventivité et résonance se retrouvent à chaque minute dans la ronde qui tourne depuis 267 heures. Parce qu'elle est un mouvement permanent, elle change de forme tous les jours, toutes les nuits, elle se métamorphose tout en essaimant à Amiens, Poitiers, Nantes ou Fort de France.

    Nous aurons le plaisir d'accueillir l'assemblée générale des trois conseils centraux de l'université de Paris VIII ce lundi à 14 heures.

  • Nous, membres des "Usagers pour une Manisfestation Populaire" (les UMP), qui avons manifeste hier, a droite du cortege de la manifestation parisienne des  enseignant-chercheurs, chercheurs, personnels BIATOS et etudiants, tenons a exprimer notre soutien plein et entier au journal de reference "Le Monde" et envisageons de lancer au sein de notre mouvement, une large campagne d'abonnement au Monde, car, sur les questions de recherche et d'enseignement superieur, la ligne editoriale pro-autonomie, pro-LRU, pro-Pecresse, pro-Ministere  de votre grand quotidien repond parfaitement a nos attentes. Nous, membres des UMP, avons fierement defile, hier, a droite du cortege, avec nos slogans:

     "Pas de libertes pour les ennemis de l'ultra-liberalisme"
     "J'aime le G20 et Philippe Chalmin"
     "Jacques Marseille a Paris"
     "De l'argent il y en a dans la poche du NPA"
     "Un nomme vaudra toujours mieux qu'un elu"
     "Le pouvoir aux Directoires, les UFR aux enfers"
     "Le merite cela s'herite"
     "Etre de tous les Comites c'est mieux que travailler"
     "Expert un jour, expert toujours"
     "Des syndicats? Peut-etre, mais d'accompagnement"
     "Sud-Education non. Suede Education oui"
     "Le CNRS c'est l'URSS"
     "Moins de chercheurs et plus de traders"
     "Moins de CAPES et plus de CRS"
     "Moins de subventions, et plus de repression"
     "Emprisonnons les etudiants, on trouvera toujours une raison"
     "Oui a la selection par le pognon"
     "De l'argent il y en a dans les poches des etudiants"
     "Un diplome ca se paye" (ca : contraction de cela)
     "La Culture oui, mais d'Entreprise"
     "Madame Pecresse nous vous suivons"
     "Monsieur le Premier Ministre Fillon, tenez bon"
     "Catherine Rollot tu fais du bon boulot"
     "La recherche c'est trop complique,
         Du Ministere mieux vaut copier les communiques"
     "Avec Luc Cedelle la vie est plus belle"

    Votre ligne editoriale defendant sans aucune nuance la LRU, le pacte pour la Recherche de Madame la Ministre, et bien d'autres reformes si necessaires en ces temps de crise, nous convient parfaitement.

    Nous tenons d'autant plus a affirmer notre soutien plein et entier au journal le Monde, que nous avons appris que de dangereux activistes envisageraient de mettre sur pied une campagne de desabonnement du Quotidien de Reference. Pour se faire ils mettent en avant, avec une triste ironie, une "Charte" singeant, dans la maniere, l'excellente Charte que Madame Parisot a  propose sur les questions si delicates des parachutes dores et autres remunerations variables de nos capitaines  d'industries, financiers et leaders, ou la Charte que  Madame la Ministre Pecresse proposait pour amender son decret, dans un si louable soucis d'apaisement d'un malentendu qui perdure pour d'etranges raisons.

     Ne vous laissez pas faire !
     Tenez-bon ! Les UMP sont avec vous !


     PS Je me permets de vous faire parvenir en piece jointe, le pdf, du discours fondateur de notre mouvement des Usagers pour une Manifestation Populaire (les UMP), prononce a l'Universite Pierre et Marie Curie (Jussieu), Universite beneficiant de l'Autonomie elargie et premiere Universite de France au classement de Shanghai.

     PPS:  Je suis terriblement desole de ne pas mettre les accents. Je ne desire disposer que d'un clavier anglo-saxon car je ne tiens pas, a titre personnel, la defendre une langue en voie de disparition dans le monde economique, comme la langue francaise.


  • En dépit des négociationsdu gouvernement,la situation reste tendue sur plusieurs campus.

    Depuis neuf semaines, la contestation contre les réformes du gouvernement s'enlise dans certaines universités. Quelque 40 % d'entre elles continuent à être partiellement occupées ou perturbées. Les points de cristallisation se fixent surtout dans les départements de sciences humaines. «Dans certains endroits, affirme Simone Bonnafous, porte-parole de la Conférence des présidents d'université (CPU), le mouvement est très responsable et dans d'autres, ça a dérapé, avec de la violence, plus forte que pendant la crise du CPE pendant le printemps 2006. Nous la condamnons».

    Certains présidents et enseignants ne cachent plus leur exaspération, quelles que soient leurs positions sur les projets de réforme. «Ce sont des commandos cagoulés qui ont commis ces dégâts. Nous ne sommes plus dans un mouvement d'étudiants. Cette forme d'action est inacceptable», estime le président de l'université d'Orléans, vandalisée le 1er avril.

    Pour lire la suite (tout aussi nuancée et différenciée) : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/04/04/01016-20090404ARTFIG00220-les-presidents-d-universites-exasperes-par-les-violences-.php





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