• Un projet d'autocollants est en cours, toute idée de slogan militant à marquer dessus est la bienvenue !

  • Des étudiants de Toulouse 2, membres actifs du mouvement de contestation de la dernière année universitaire dernière, sont en butte à des tracasseries policières. L’un d’entre eux, qui souhaite, pour le moment, garder l’anonymat, écrit ceci :

    Je vous l’apprends peut-être mais moi ainsi qu’une dizaine de mes camarades du Comité de Lutte sommes convoqués à l’Hôtel de Police de Toulouse. Pour les motifs suivants : Grève, Blocage et dégradations à l’Université Toulouse II le Mirail. Les premiers sont convoqués dans les jours qui vont suivre. Pour ma part ça sera août puisque je travaille jusqu’au 31 juillet.

    Pour l’instant certains semblent l’être pour un simple témoignage et d’autres pour ce qui pourrait déboucher à une garde à vue. Dans tous les cas cette affaire est à surveiller et il est important de faire connaître cette affaire à tous et toutes.

    Nous hésitons entre une plainte contre X pour les différentes dégradations et une plainte du DADA. Puisque toutes nos coordonnées ont été données aux flics (pas entièrement puisque des numéros faisaient défauts dans leur répertoire).

    De qui que se soit, cette nouvelle attaque vise à mettre au pas les "leaders" du Mirail afin d’empêcher tout mouvement l’année prochaine. C’est aussi une attaque féroce contre l’acte de grève qui ne doit pas rester sans réponse.

    Je vous demanderai Monsieur de pas transmettre directement mon message. Je souhaite pour l’instant rester anonyme des autres. Je vous invite à l’inverse à communiquer le plus possible sur ce qui se passe.

    En vous remerciant,


    Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article90755


  • Universités. La ministre de l’Enseignement supérieur veut recentrer les humanités sur des objectifs de compétitivité, d’évaluation et d’innovation.

    À deux semaines de la rentrée universitaire, la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, multiplie les déplacements, les rencontres et les points presse. Mercredi dernier, elle a prononcé un long discours devant les vingt-huit membres du tout nouveau Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales. Créé en 1998 par Claude Allègre, ce conseil reprend du service pour une durée d’un an. Ses missions ? « Définir une vision stratégique pour l’ensemble des disciplines de sciences humaines et sociales, clarifier les enjeux de formation et d’insertion professionnelles, favoriser l’excellence académique et la compétitivité, et accroître l’ouverture des sciences humaines et sociales vers la société et l’économie. »

    Dans son allocution, la ministre exprime une volonté de reprise en main de disciplines considérées comme trop « subjectives », trop indépendantes et, par conséquent, génératrices d’une pensée critique. En un mot, contestataires. Ce que la ministre n’est pas loin d’assumer : « Je le sais, bien des craintes et bien des inquiétudes traversent la communauté des sciences humaines et sociales. Le mouvement du printemps dernier l’a montré : c’est en son sein que les interrogations sont les plus vives. » Du côté des universitaires mobilisés, le but de ce conseil éveille plus que des interrogations quant à l’avenir des disciplines visées. Pour Jérôme Valluy, professeur de sociologie politique à Paris-I, « Valérie Pécresse a bien compris que les sciences humaines et sociales ont fortement contribué au mouvement d’opposition à ses réformes et semble vouloir les traiter spécifiquement à l’aune de ses mots clés : programmation technocratique, utilité pour les entreprises, évaluation et concurrence, visibilité internationale… Quatre façons de garantir le déclin de leur influence dans la société. » Autre réaction, celle du SNESup. Pour son secrétaire général Stéphane Tassel, ce conseil « sous-tend une logique utilitariste et de mise en concurrence ».

    Enfin, la composition de ce conseil laisse rêveur. La présence de « personnalités qualifiées », comme Franck Riboud, PDG de Danone, du PDG d’un cabinet de services financiers, et de personnalités telles que l’explorateur Jean-Louis Étienne ou l’éditorialiste Jacques Julliard, pose la question de la représentativité et de la pluralité intellectuelle de ce conseil. Ces nominations, loin d’être seulement symboliques, plongent un peu plus encore l’université française dans la marmite des logiques managériales du monde de l’entreprise.

    Ixchel Delaporte

    Source : http://www.humanite.fr/2009-09-04_Societe_Les-sciences-humaines-dans-la-ligne-de-mire-de-Pecresse


  • Consolation pour les étudiants qui n'ont pas trouvé de places dans les universités traditionnelles: le Mac Donald's de l'enseignement supérieur arrive en Angleterre...

    American owner of McDonald's of higher education gets foothold in UK market

    By Lucy Hodges

    Thursday, 3 September 2009

    The Independent Online

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