• La rentrée se prépare à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Même si les inscriptions ne sont pas terminées, les effectifs semblent stables (autour de 11 000 étudiants), et même en hausse sur les sites de Tarbes et de Bayonne / Anglet. Côté enseignement, la charte qualité et l’insertion professionnelle font partis des dossiers importants.

    Rentrée sous le signe de la stabilité à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Si les effectifs du pôle palois devraient restés stables pour cette rentrée (les inscriptions n’étant pas encore terminées), le campus de Tarbes et celui de Bayonne et Anglet continuent leur progression. « Je craignais qu’on ait une baisse des effectifs, en raison de la baisse démographique et des résultats du bac, mais aussi des mouvements vers certaines filières », explique Jean-Louis Gout, le président de l’UPPA. Au total, sur l’ensemble des sites, l’Université des Pays de l’Adour (Pau, Tarbes, Bayonne et Mont-de-Marsan) devrait accueillir cette année près de 11 000 étudiants. Une taille respectable pour une université qui se veut avant tout placée sous le signe de la proximité, aux côtés des sites régionaux de Bordeaux et Toulouse.

    La rentrée 2009-2010 sera marquée par de nombreux grands dossiers. D’abord, celui de la loi LRU (Libertés et responsabilités des Universités) qui devraient élargir les compétences des universités. Pau devrait y passer dès le 1er janvier 2010. Pour l’instant, l’administration universitaire négocie avec les ministères sur l’évaluation de la masse salariale, qui sera ensuite gérée directement par Pau. « C’est le gros dossier de la LRU. Nous avons 1 100 personnes employées sur l’Université, mais on est très déficitaire en personnel non-enseignant. Nous allons travailler sur cela pendant les trois prochains mois avec le ministère, et estimer la masse salariale, entre les fonctionnaires et les contractuels. Après, nous aurons aussi le problème de la gestion interne, car cela va alourdir le travail de certains services », note le président.

    Cette rentrée, l’UPPA poursuit son plan Licence et la Charte qualité. Le plan Licence doit permettre de favoriser la réussite des étudiants dans leur cursus et leur vie universitaire, par un accompagnement renforcé. Et les premiers résultats semblent bons, avec des effectifs en hausse chez les 3e années. La Charte qualité sera elle étendue à douze licences de plus cette année, essentiellement sur le site de Pau.

    L’insertion professionnel des étudiants est un des dossiers importants gérés par l’UPPA. Un bureau d’aide à l’insertion professionnelle a été mis en place au cours de l’année scolaire précédente, et ses activités devraient se poursuivre, avec notamment la création d’un portail unique stages/emplois à l’UPPA. A l’heure actuelle, le taux d’insertion professionnelle des étudiants de l’UPPA varie de 74 à 95 % selon les filières.

    Pour mener à bien tous ces projets, le président Jean-Paul Gout espère ne pas subir de contre-temps, que ce soit par des blocages comme les universités en ont connu l’an passé (« On doit pouvoir discuter sans arriver à bloquer les universités », indique le président), ou par la Grippe A qui pourrait s’inviter dans le quotidien de l’université. Même si la fermeture des amphis n’est pas encore envisagée.

    Source : http://tarbesinfo.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=404:la-rentree-de-luniversite-des-pays-de-ladour--des-effectifs-stables-webtv&catid=1:tarbes&Itemid=3

  • Communiqué de Sud Education, 28 août 2009

    Avec la mastérisation, les futurs PE, Certifiés, agrégés et PLP d’enseignement général seront confrontés aux mêmes problèmes. Il n’en sera pas de même pour les PLP d’enseignement professionnel.

    Dans le domaine industriel, le bac + 5 correspond à un diplôme d’ingénieur. Recruter un ingénieur qui n’a pas de savoir-faire pour former des élèves rend la tâche difficile. En effet, être ingénieur signifie travailler à la conception alors que les titulaires de CAP, BEP ou Bac Pro sont des réalisateurs qui ont besoin de savoir exécuter un geste.


    Dans le domaine artisanal, le bac + 5 n’existe pas. Par exemple, il n’y a pas de master en boulangerie ou en tapisserie... Alors comment recruter des professeurs titulaires ? Pour se présenter aux concours, faudra-t-il, après s’être spécialisé dans un domaine technique, suivre un enseignement de 5 ans en université ? Aujourd’hui déjà, de nombreuses spécialités ne permettent plus la titularisation du fait de l’absence de formation d’un niveau bac +3 et d’ouverture de concours internes acceptant un diplôme de niveau V dans ces domaines.

    Comment s’y retrouver quand les conditions d’accès aux concours deviennent du cas par cas et les exceptions acceptées nombreuses et variables de 2010 à 2015 ?


    Qui seront les professeurs de demain ? Des contractuels !


    Soit des contractuels à vie qui seront donc obéissants, sous payés et se conformeront aux exigences exprimées par l’Éducation Nationale, soit des intervenants ponctuels qui auront un emploi dans une entreprise et qui assureront des vacations dans les lycées professionnels. Les premiers seront souvent issus de la maîtrise et resteront très théoriques, les seconds seront ceux qui connaissent le mieux la pratique du métier, mais tous seront précaires ! Si, au nom d’un même recrutement pour tous, le texte sur la mastérisation reste en l’état, il n’y aura plus d’enseignement pratique assuré par des Professeurs de Lycée Professionnel titulaires. Il n’y aura plus besoin d’annoncer des suppressions de postes, la souplesse du nombre d’enseignants sera un fait irréfutable et ajustable à chaque rentrée.


    Pourquoi conserver un LP si l’enseignement professionnel n’y est plus enseigné par des professeurs ? Il y a de fortes chances qu’à terme on se dirige vers le retour aux CFA (centres de formation d’apprentis) qui permettent au patronat local de faire former au fur et à mesure de ses besoins des employés jetables. Ce phénomène sera facilité par le fait que les enseignants seront issus des entreprises voisines. Et plus de formation générale...

    Sud éducation demande :

    - le retrait de la réforme dite « mastérisation » ;
    - le maintien de l’enseignement professionnel en LP assuré par des professeurs recrutés sur concours et formés ;
    - la titularisation sans concours de tous les précaires déjà employés à ce jour.

    Commission fédérale Enseignement Professionnel


  • L'enseignement catholique ouvre, dès cette rentrée, un master «métier de l'enseignement» pour les étudiants qui envisagent de passer le concours de professeurs des écoles du réseau catholique. Jusqu'à présent, les candidats au concours se préparaient durant un an. Puis, ils passaient en deuxième année en tant que professeur stagiaire lorsqu'ils étaient reçus aux épreuves. L'enseignement catholique a décidé d'enclencher le processus de mastérisation dès cette année, en lien avec l'université catholique de l'Ouest. Dans les universités publiques, l'élaboration des masters de préparation au métier d'enseignant a été reportée.

    Des stages en classe chaque année

    Hier, au Centre de formation pédagogique (CFP) du Vincin, à Arradon, 93 étudiants ont fait leur rentrée; en master 1 pour les licences, en master 2 pour les étudiants qui ont déjà une maîtrise. «Cette année sera transitoire et les étudiants des deux niveaux pourront passer le concours. Ensuite, seuls les M2 pourront s'y inscrire», explique Bernard Mercier, directeur du CFP du Vincin. «Le concours que les candidats passeront sera allégé; ils auront une épreuve de lettre, littérature et histoire-géo, une épreuve de mathématiques et sciences. Ainsi que deux oraux, l'un sur la préparation d'une leçon, l'autre sur la connaissance générale de l'institution», précise le directeur. Dans chaque groupe, des stages seront organisés. Quand l'étudiant de M2 aura son concours, il sera affecté sur un poste en tant que professeur stagiaire. Il aura sa propre classe et reviendra faire des formations au CFP.

    Source : http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/enseignement-catholique-un-master-pour-devenir-professeur-09-09-2009-542243.php

  • Grève à l'Université de Melbourne en Australie. Dans les pays qui ont davantage encore souffert du néolibéralisme que chez nous, les universités cela ressemble tellement à des entreprises que ça licencie de la même façon...

    MELBOURNE University staff have gone on strike to protest against the university's decision to proceed with 220 job losses.

    Unionised staff walked off the job yesterday afternoon and about 100 rallied outside the Old Arts building, where a university council meeting was under way.

    The university has come under fire for cutting staff when its five-year fund-raising campaign has already received pledges of nearly $47 million.

    The ''University Campaign Plan'' aims to raise $250 million by 2015 but will not be launched until next year, with the first two years of the project dubbed the ''quiet phase'', according to reports in the university's student newspaper Farrago.

    The campaign, which began in June 2008, has already received $46.9 million in pledges from donors, the university says.

    The university recently decided to axe 220 positions, saying it had lost $191 million in endowment income because of the global financial crisis and was left with a $30 million funding ''gap''.

    But critics say the university, which expects a surplus of about $20 million this year, is sitting on a $1.2 billion endowment nest egg.

    National Tertiary Education Union branch president Ted Clark said the university was entitled to look for sources of philanthropy, but questioned why it had to lose staff if it was attracting extra income.

    Minutes from last September's council show the university's pro-vice-chancellor of global relations, Professor Warren Bebbington, told council the university needed to ''significantly expand its resource base through increased endowment and philanthropic income''.

    The university said the campaign had been planned for several years and would include $80 million in funding for student scholarships.

    Spokeswoman Christina Buckridge said it would breach the terms of donor gifts if they were used for salaries.

    Source : http://www.theage.com.au/national/education/uni-staff-strike-over-job-cuts-20090907-fedl.html


  • Assemblée générale de SLU

    "Cette réunion permettra de dresser un bilan de l’action de l’association, d’envisager les modalités de la poursuite de son action et les stratégies à mettre en œuvre. L’analyse du mouvement du printemps des universités et du rôle que peut encore jouer notre association dans le mouvement des universités y tiendra une place essentielle (sur ce point, nous vous renvoyons au texte de SLU publié en juiller dernier). Ce sera aussi le moment de discuter des modalités d'action à privilégier et des façons de contrecarrer la mise en place de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants du premier et du second degré.

    Il est important que nous soyons nombreux aussi ce jour-là, que nous soyons membres de SLU, « sympathisants » ou collègues désireux de discuter de la situation dans l'enseignement supérieur et la recherche. C’est de l’élaboration des orientations futures, de l’avenir même de l’association qu’il s’agit mais aussi, et surtout, de conférer à ce rendez-vous le rôle d'une étape importante dans la poursuite de notre combat commun."