• Retrouvez les photos de la Ronde de dimanche 13 septembre 2009 au meeting de Valérie Pécresse dans l'album de Jean-Claude Saget.

    http://picasaweb.google.fr/saget78/ManifestationALOccasionDuLancementDeLaCampagneElectoraleDeValeriePecresse?authkey=Gv1sRgCJPs54ztmZ_VeA&feat=email#


  • Au nom du rétablissement des finances publiques, Gordon Brown vient de lancer un plan de coupes budgétaires. Contrairement à ses engagements, le secteur de l'éducation n'est pas épargné.

    http://www.independent.co.uk/news/education/education-news/minister-reveals-huge-schools-cuts-1790571.html

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  • Dans le prolongement de la mobilisation du printemps dernier dans les universités, le mouvement étudiant avait été fortement réprimé : à Paris, Lyon, Pau, etc. se sont enchaîné les arrestations arbitraires et les procès. à Toulouse, un militant de la Fédération Syndicale Étudiante a reçu un tir flashball dans l'œil. Et la répression cessé durant les vacances.

    Ainsi, cet été à Toulouse, plus d’une dizaine d’étudiant-e-s ont été convoqués au commissariat central car leur est reproché des « vols de gâteaux » ( pour plus de 2000 euros !), des « tentatives de vol d’électroménagers » ,  des « porte cassée ». Ils risquent de fortes amendes.

    A l'Université de Saint-Etienne, neuf étudiants sont passés en commission disciplinaire le 10 juillet. Ils devront attendre le 28 septembre pour connaître leur éventuelle sanction. Il leur est simplement reproché d'avoir participé au mouvement et aux piquets de grève sur leur Université, comme plusieurs centaines d'autres.

    A Caen, une étudiante a écopé  de 4 mois de prison avec sursis, accompagné d'une inscription sur son casier judiciaire qui lui empêche de passer des concours de la fonction publique. Pourtant, les témoignages des agents de police ne concordent pas.

    Après l'affaire de l'élève du lycée Ravel de Paris, dont le principal a menacé de refuser l'inscription s'il ne n'engageait pas à cesser de militer sur l'établissement, il s'agit là de nouveaux exemples des représailles envers ceux qui se sont battus pour un enseignement public, gratuit, ouvert à tous et indépendant de tout intérêt privé.

    La Fédération Syndicale Étudiante dénonce cette politique de répression généralisée envers lycéens et étudiants en lutte. Plus généralement, nous réaffirmons notre soutien inconditionnel à tous les militants de lutte, lycéens, étudiants ou salariés, victimes de la répression de la part de gouvernement, du patronat ou de leur complices.

    D'ailleurs, la FSE mènera cette année, au sein d'un collectifs d'organisations syndicales et politiques,  une campagne unitaire contre la répression généralisée du mouvement social.

    Source : http://agepfse.unblog.fr/2009/09/17/la-repression-fait-sa-rentree/




  • Sur chaque site : débat ouvert, Mobilisation du second semestre 2009, bilan et perspectives.

    (précisions à venir)


    Reporté à vendredi midi

  • Audience correctionnelle du 9 septembre, 24° chambre du tribunal de Paris

    Clément Onimus est un petit homme de corpulence plutôt chêtive. Costume noir, chemise blanche, cheveux sagement peignés sur le côté, cet agrégé d'histoire enseignant à Paris IV comparaît pour violences aggravées sur CRS avec arme par destination : une bouteille de vin blanc.

    L'affaire remonte au 26 mars dernier, lors d'une manifestation d'enseignants devant la Sorbonne. "Un groupe de cing individus monte sur une colonnnade, l'un porte une bouteille de vin et la projette sur les fonctionnaires", lit le président. L'un des CRS parvient à "protéger ses collègues à l'aide de son bouclier". Personne n'est blessé. Pas même touché. Les policiers ont malgré tout repéré l'individu : "Il est porteur d'une capuche, d'un blouson noir et d'un foulard bandana cachant son visage. Il change continuellement de place au sein de la foule, mais nous ne le perdons de vue à aucun moment." Entre le lancer de bouteille et l'interpellation de Clément s'écoulent ainsi plus de deux heures. Mais "à aucun moment", ils ne lâchent le suspect des yeux.

    Palpé, interpellé, gardé à vue pendant vingt-quatre heures, le lanceur de bouteille, c'est lui, Clément Onimus, le prof de fac. Dans son PV, le policier accusateur (et absent à l'audience) est 100% affirmatif. Or Clément ne porte ni foulard, ni capuche, ni blouson noir : "La police a dû faire une erreur", ose le prévenu sur le ton de celui qui ne veut pas déranger. Des photographies de la manifestation attestent de la tenue vestimentaire du prévenu ce jour J : un jean et une veste de cuir tachée de rouge. L'individu à la capuche apparaît même sur l'une des photos aux côtés de Clément Onimus. Deux silhouettes radicalement différentes. Le procureur lui-même requiert la relaxe. Pour la défense, maître Tricaud fait mine de s'étonner : "Une relaxe ? Mais cela signifierait qu'un policier a clairement tenté de faire condamner un innocent. Ce serait très préoccupant." Clément est effectivement relaxé. Vous avez dit "préoccupant" ?

    Source : Siné Hebdo du 16 septembre (n°54)