• « Les pataquès arrivent toujours avec les honnêtes gens », c’est ce que disent les vieux flics. C’est typiquement le cas des contrôles d’identité. À Strasbourg, ils ont été multiples, et ils ont parfois donné lieu à des incidents. Il faut dire que ces vérifications sont souvent perçues comme une mesure vexatoire ou injustifiée. Un abus de pouvoir. Et si les policiers ne montrent pas une certaine diplomatie, il est fréquent que le ton monte - et cela finit « au poste ».

    empreintes_leo-malet-par-tardi-120-rue-de-la-gare.1238919533.jpgLe moyen le plus simple de répondre à un contrôle est de montrer sa carte nationale d’identité. Mais elle n’est pas obligatoire. À défaut, n’importe quel document officiel, à condition qu’il porte une photo, est souvent jugé suffisant.

    La personne qui ne peut pas (et a fortiori qui ne veut pas) justifier de son identité est présentée à un OPJ. Elle n’est pas placée en garde à vue, mais en « rétention », le temps de la vérification. Au maximum 4 heures, (depuis le début du contrôle). Elle doit être informée de ses droits : avis au procureur et possibilité de prévenir un proche (s’il s’agit d’un mineur de 18 ans, c’est fait d’office).
    La personne est alors mise en demeure de fournir tous les éléments nécessaires à son identification.  Sur autorisation du procureur, une fiche anthropométrique (empreintes, photo…) peut être dressée.

    Pour lire la suite (ça peut toujours servir, par les temps qui courent): http://moreas.blog.lemonde.fr/2009/04/05/controles-d%E2%80%99identite-abus-de-pouvoir/


  • Avec la réforme du bac pro, le gouvernement veut, dit-il, rehausser l'image de la filière. Et il commence par baisser les horaires. Les Secondes auront ainsi quatre heures et demie par semaine pour le français, l'histoire-géographie et l'éducation civique. Les enseignants disent qu'ils n'y arriveront pas.

    Cette semaine, des groupes de professeurs de lettres-histoire-géo (c'est le même pour ces trois matières dans les lycées professionnels) ont eut droit à une journée de formation. Objet: leur expliquer ce que sera cette réforme, déjà contestée dans certains établissements, qui sera mise en place dès la rentrée.

    Il s'agit de généraliser le bac pro en trois ans et de supprimer progressivement toutes les classes de  BEP (Brevet d'études professionnelles, diplôme préparé en deux ans après la troisième). Jusqu'ici les bacs pros se préparaient en effet généralement en quatre ans: un BEP, puis si l'élève se sentait prêt, il enchaînait par un bac pro en deux ans. Dans quelques filières seulement, à titre expérimental, on passait le bac en trois ans.

    Pour lire la suite: http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2009/04/la-r%C3%A9forme-du-bac-pro-vise-%C3%A0-relever-veut-rehauser-la-dignit%C3%A9-de-la-fili%C3%A8re-il-cmmence-par-baisser-les-horaires-les-nou.html


  • Le mardi après-midi étant déjà très chargé, la représentation du Faust malesherbien est décalée à jeudi.

    Première répétition: demain lundi 8h (centre Malesherbes). On a encore besoin de beaucoup de volontaires. La liste des personnages et des acteurs se trouve ici.

    Contact: Hélène

  • Lundi 6 avril 2009

    17h - 18h30: La réforme des Universités selon Wilhelm von Humboldt

    La séance a lieu dans le hall d'entrée du centre Malesherbes.

  • 3 avril 2009
    11 jours et trois heures, soit 267 heures que la ronde tourne.

    Comme la manifestation du 2 avril l'a confirmé, l'obstination des universitaires demeure. Le découragement tant attendu par notre ministre n'est pas au rendez-vous,et le pourrissement qu'il espère encourager n'est pas de notre côté.

    Les lézardes côté gouvernemental conservent un caractère un peu dérisoire tant au regard des enjeux que nous portons à travers ce conflit que de la crise économique et sociale que traverse le pays. A l'obstination dont nous continuons à faire preuve répond un enfermement obtus du gouvernement et de son président. A l'immobilisme idéologique, au mépris et la politique de courte vue, nous opposons la créativité, l'inventivité, le mouvement mené dans l'assurance de nos convictions, la richesse de nos métiers que nous voulons préserver, l'idée du service public qui nous anime. En ce sens, la portée de cette ronde dépasse celle des revendications qui l'ont fait naître et est ancrée dans ce principe  que l'Université n'est pas une entreprise ni le savoir une marchandise. Elle rentre parfaitement en résonance avec ce qui se passe dans l'ensemble des services publics comme en attestent les marcheurs qui se joignent à nous le temps d'une ronde ou quotidiennement.

    Créativité, inventivité et résonance se retrouvent à chaque minute dans la ronde qui tourne depuis 267 heures. Parce qu'elle est un mouvement permanent, elle change de forme tous les jours, toutes les nuits, elle se métamorphose tout en essaimant à Amiens, Poitiers, Nantes ou Fort de France.

    Nous aurons le plaisir d'accueillir l'assemblée générale des trois conseils centraux de l'université de Paris VIII ce lundi à 14 heures.