• Cinq étudiants ont été interpellés et placés en garde à vue, lundi 27 avril, à Lyon à la suite d'échauffourées survenues à l'occasion du vote à bulletin secret sur la levée du blocage, organisé par l'université Lyon-II. Ces cinq personnes ont été interpellées vers 18 heures "dans le cadre de débordements et d'actes de violences volontaires sur d'autres étudiants, ainsi que sur des vigiles privés", engagés par la présidence de l'université pour assurer la sécurité des bureaux de vote, a précisé la police, ajoutant qu'il n'y a pas eu de blessé.

    L'un des cinq étudiants est également interpellé pour "outrage" à un commissaire de police. Selon un communiqué de l'UNEF, des "débordements ont eu lieu en début d'après midi", lorsqu'un "petit groupe d'étudiants est entré de force et avec violence dans le bureau de vote sur le campus des berges du Rhône". "Cela a entraîné une réaction violente et disproportionnée des vigiles (...), qui ont notamment lancé des bombes lacrymogènes sur les étudiants et des affrontements ont eu lieu durant une quinzaine de minutes", assure le syndicat étudiant qui "dénonce toute forme de violence".

    La présidence de l'Université Lumière avait organisé lundi un vote à bulletin secret sur la levée ou non du blocage en place depuis plusieurs semaines sur les deux campus. Les résultats du vote n'étaient pas connus dans la soirée. Deux des trois universités lyonnaises sont bloquées, au moins partiellement, depuis plusieurs semaines, en réaction à la loi Pécresse de réforme de l'enseignement supérieur.

    Par ailleurs, d'autres universités comme Bordeaux-III, Montpellier-III et Paris-IV ont voté lundi en faveur de la poursuite des blocages.

    Source: http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/04/27/cinq-etudiants-interpelles-apres-des-echauffourees-a-lyon-ii_1186233_0.html

  • Le Centre Malesherbes sera fermé administrativement pour toute la journée. Concrètement, cela veut notamment dire qu'aucun cours ne va avoir lieu.

  • Voilà un mail que je vous transmets puisqu'il est à diffuser très largement:

    Bonsoir camarades,

    L'objet de cet ajout porte sur l'action du CTPU qui aura lieu demain place de la Sorbonne à 9h45. J'espère que vous aurez le temps de consulter ce mail.

    Après la barricade de sable, le Collectif des Travaux Publics Universitaires reprend ses chantiers!

    Un rendez-vous aura donc lieu demain place de la Sorbonne à 9h45, pour se diriger ensuite vers le lieu de l'action.

    Le nom de cette action est: Fast partiels

    Venez nombreux! L'action du CTPU ne peut se faire sans vous!


    A demain

  • Mille heures ! Combien de pas ? Combien d’obstinés ? Combien de regards échangés et de paroles délivrées ? Nul n’a compté. Cette ronde n’additionne pas, elle ne met pas en condition les personnes et les savoirs. Elle témoigne d’une obstination : de notre refus envers les logiques marchandes qui tendent à recouvrir toute la société.

    Cette ronde dit notre détermination face à un gouvernement qui refuse de voir et d’entendre ce que nous faisons et ce que nous disons.

    Cette ronde témoigne de notre refus de voir le monde être à l’image de la violence des gouvernants, qui n’ont pour seule logique que celle de la rentabilité et du profit.

    Cette ronde affirme que l’éducation est une pierre angulaire de la démocratie, qu’elle ne peut se référer qu’aux valeurs d’égalité des chances et de liberté de penser. Cette ronde est une démonstration vivante de la collégialité sur laquelle est fondée l’université.

    Cette ronde atteste que la contradiction des savoirs et l’incertitude de la recherche sont opposées à l’idée même de marché, de mise en concurrence des personnes, de gestion autoritaire de l’université. Cette ronde certifie que l’université n’est rien sans la communauté dont elle est issue et qu’elle ne peut mener à bien sa mission sans la contribution de tous, enseignants, étudiants et personnels Biatoss.

    Pour lire la suite: http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2495


  • The Guardian, Thursday 23 April 2009

    French universities, paralysed by three months of student blockades and staff strikes, were warned by the government to resume teaching yesterday or risk damaging France's image on the world stage.

    Since February, various universities have been thrown into chaos by the biggest higher education revolt in modern French history, surpassing the protests of May 1968 in terms of the numbers of academic staff who have gone on strike.

    This year students have barricaded colleges with desks and chairs, and briefly held two university rectors hostage, while swaths of researchers and lecturers have walked out on strike in protest at what the French president, Nicolas Sarkozy, had promised would be his most bold and daring reform: overhauling the crumbling French higher education system.

    The crisis is now so acute that ministers have warned that if lectures do not resume before May, students across France who have had no syllabus teaching for months could be forced to miss exams and forfeit an entire undergraduate year. The prime minister, François Fillon, said yesterday: "The government will never accept exams being sacrificed. That would be a catastrophe for France's image in the world."

    After decades of under-funding, French universities are overcrowded, have high dropout rates, fail to make international league tables and have been called a national disgrace by business leaders. The handful of well-funded, tiny, elitist graduate schools continue to thrive while the majority of universities struggle.

    Pour lire la suite: http://www.guardian.co.uk/world/2009/apr/23/france-university-strike